Au cours d'un récent Congrès de la Société Espagnole de Néphrologie (SEN), qui s'est tenu à Saint-Sébastien au début du mois d'octobre, Genzyme Espagne a réalisé sa première expérience avec les boîtiers de vote. Ce laboratoire, en utilisant les boîtiers de vote électroniques pendant le Congrés de la SEN, avait pour objectif de "rassembler autour du stand de Genzyme le plus grand nombre de personnes possible, tout en faisant passer des messages commerciaux à travers les questions elles-mêmes", explique Jesús M. Vásquez, chef de produit Renagel chez Genzyme Espagne.
Les médecins qui s'approchaient du stand de ce laboratoire pouvaient faire montre de leurs connaissances de la néphrologie, en répondant à une série de questions élaborées au préalable par les spécialistes de Genzyme.
Le système de vote fut accueilli parmi les visiteurs du stand du laboratoire avec un franc succès. Contrairement à ce qui arrive avec d'autres appareils technologiques envers lesquels les utilisateurs éprouvent quelques blocages, il s'est, cette fois-ci, passé l'inverse. "Ce fut pour moi une grande surprise que les clients n'aient pas montré de réticence à utiliser les boîtiers. Ils venaient même demander s'ils pouvaient s'en servir", avoue avec satisfaction Jesús M. Vásquez.
Bien que, pour le moment, l'expérience de ce laboratoire avec cette solution se limite exclusivement au Congrès de la SEN, le chef de produit Renagel de Genzyme Espagne en fait une évaluation très positive. D'après lui, le grand avantage des boîtiers de vote électroniques réside, d'une part, dans le fait qu'ils sont utiles "pour aider à briser la glace, et, de l'autre, contribue à ce que les gens ne se sentent pas indisposés lorsque l'on essaie d'analyser leurs connaissances".
De même, Jesús M. Vásquez reconnait que les sytèmes interactifs qui permettent d'exprimer des votes ou des opinions peuvent parvenir à favoriser une plus grande participation du public qui assiste à un congrès, une conférence ou un évènement. Cela tient au fait que celui qui s'exprime garde l'anonymat, "puisque lorsqu'il y a plusieurs personnes qui répondent en même temps, on passe plus inaperçu".
Le chef de produit Renagel de Genzyme Espagne ne cache pas que lorsqu'il s'agit d'un vote secret, il est beaucoup plus aisé, pour les organisateurs, de poser des questions. Il reconnait même que "sans ce système, il serait impossible de le faire".
Par ailleurs, et à la différence des méthodes classiques, l'approche interactive "permet de transmettre un message efficacement et plus facilement; cela passe par le jeu et ainsi le client ne sent pas assailli. C'est pour cela que le public se sent bien plus impliqué".
Bien que pour le moment Genzyme Espagne n'a eu recours aux boîtiers de vote électroniques que dans le cadre d'un congrès avec des clients, la société a pour objectif d'en étendre l'utilisation à d'autres types de situation. N'est pas n'écartée, en effet, l'idée d'avoir recours aux boîtiers pour des événements internes "afin de mesurer les bénéfices des réunions de vente, ainsi que lors de tables rondes avec des médecins".
Pour le premier cas, Jesús M. Vásquez reconnait que c'est là "une manière pratique et facile d'évaluer les connaissances des représentants", tandis que pour les tables rondes, le système est utile pour observer "l'avant et l'après d'un groupe de médecin et pouvoir influer sur leurs manières de procéder".
Quant à la facilité d'installation et d'utilisation des boîtiers de vote électroniques, le chef de produit Renagel de Genzyme Espagne reconnait n'avoir eu aucune difficulté pour les mettre en marche. "Au bout d'une heure d'explications, j'étais tout à fait capable de les faire fonctionner", conclut-il.
À propos de Genzyme
Genzyme Corporation fut fondée par Henri Termeer à Boston en 1981, ayant pour but de créer des produits grâce à l'ingénierie enzymatique, et pour stratégie d'occuper le créneau des traitements des maladies rares d'origine génétique. Aujourd'hui encore, Genzyme est toujours leader dans le développement des traitements pour lutter contre la maladie de Gaucher, la maladie de Pompe, la maladie de Fabry, la mucopolysaccharidose de type 1, mais l'entreprise a ouvert de nouveaux axes de recherche concernant les maladies rénales, les cancers, les tests de diagnostic et les thérapies géniques. Cela lui permet de se placer en sixième position parmi les entreprises de biotechnologie grâce à sa capitalisation boursière cotée au Nasdaq.
En Espagne, la compagnie a établi au début des années 90 un bureau de représentation, et elle est actuellement implantée, à travers Genzyme SL, à Madrid et à Barcelone.