Chacun réagit différemment à la tentative à la tentative de suicide de Reid alors qu’il sort de l’hôpital. Bright ne sait pas comment réagir et appelle Amy à son secours, Hannah est mal à l’aise vis à vis de ses croyances religieuses et Reid lui même décontenance ses amis en agissant comme si de rien n’était. Amy rentre bien malgré elle dans le jeu de Reid et le tout se finit au bowling où Hannah tente de remettre les pendules à l’heure afin de faire réagir Reid prenant son geste autodestructeur un peu trop à la légère comme s’il s’agissait d’une simple grippe. J’ai bien aimé que l’on reparle de Colin et des moments traversés par Amy. Elle ne joue pas l’experte mais partage juste son expérience montrant qu’il faut aller de l’avant tout en cachant pas ce que l’on ressent vraiment. C’est un bon épilogue pour Reid qui décide de retourner auprès de sa famille tout en gardant un peu d’Everwood en lui. On n’échappe par contre pas au dialogue too much disant combien cette ville l’a transformé. Il semble qu’elle ait le même effet sur un peu tout le monde : Ephram, Andy, Jake et maintenant Reid. Waouh que des hommes.
Ça tombe bien car Jake aussi envisage de quitter Everwood. La ville lui ayant permis de se reconstruire et de trouver la femme qu’il aime. Maintenant Nina voudra t’elle partir avec lui ? C’est une autre paire de manches. L’idée de le voir partir lui semble terrible mais l’idée de quitter Everwood avec lui semble encore pire pour Nina. Elle n’a pas encore fait totalement une croix sur ses sentiments pour Andy et ils se conduisent comme mari et femme dans cet épisode en essayant de régler ensemble les détails de la Bat-mitsva de Delia. Une démarche bien inutile car au final la jeune adolescente règle ses problèmes toute seule et cela la fait grandir car elle finit par comprendre que l’important n’est pas d’être la fille la plus populaire de l’école mais d’être entouré de vrais amis. Et cela sans l’aide de personne, elle est très forte Delia.
Harrold lui n’a vraiment pas de chance, pour une fois il a droit à une intrigue médicale et il ne peut même pas annoncer une bonne nouvelle. Certes, on va au médecin quand on est malade mais on ne s’attend pas à l’annonce de notre mort imminente. J’ai bien aimé que l’on s’attarde sur ce que l’on pourrait appeler le blues du futur papa. On a souvent tendance à entourer la maternité d’une aura positive et c’était intéressant de montrer un père se sentant un peu exclu, ayant hâte de retrouver sa femme ” pour lui tout seul “. Mais on nous montre aussi combien la naissance d’un enfant change tout. Cela fait aussi comprendre à Harrold qu’il faut profiter de chaque instant de la vie en couple. Il est désormais temps pour les Abbott de laisser derrière eux l’idée de l’adoption et vivre finalement davantage pour eux. Comme Harrold l’a dit, ils ont passé les derniers à parler uniquement de l’adoption et là ils reprennent le cours de leur vie et n’ont plus le temps pour passer un moment tranquille pour se retrouver. Le parallèle entre les deux histoires est vraiment bien fait.
Quant à Hannah et Bright, ils doivent faire le constat qu’ils ne peuvent pas revenir en arrière. Une situation assez triste mais assez normale. Rien ne peut être réellement oublié.
On a ainsi à nouveau un bon épisode sur des thèmes sérieux sans pour autant être ennuyeux. On referme également l’intrigue de Reid pour mieux se concentrer sur les personnages principaux durant les trois derniers épisodes de la série et ainsi offrir un épilogue à la hauteur de la série.