Faut-il parler de fiasco total? C'est jeudi prochain que la déchirure sera consommée, ou non, définitivement. Cette nuit, cependant, les motions Delanoë, Aubry et Hamon, promptes à fusiller la Motion E de Ségolène Royal, n'ont pas réussi à s'entendre. Des arroseurs arrosés, c'était cousu de fil blanc. Comment la tendance gauche de la gauche pouvait-elle s'entendre avec des libéraux comme Delanoë, et des européens comme Martine Aubry pouvaient-ils faire cause commune avec les amis de Laurent Fabius, tombeurs du référendum sur la Constitution Européenne de 2005? Est-il, encore, besoin de marteler que seul comptait pour eux la destruction politique de Ségolène Royal. Force est de constater que l'argument premier utilisé contre la présidente de la Région Poitou-Charentes est son désir d'alliance avec le MoDem, catalogué pour la circonstance de "Centre-droit", tel un repoussoir. La réponse de Ségolène Royal, hier, les a laissé coi. " La question sera soumise au vote des militants" a-t-elle suggéré. Dans la nuit, ils sont passé à autre chose, s'apercevant de leurs vraies différences, à eux. Ils se sont quitté sans accord, laissant un boulevard à Ségolène Royal.
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