Les Girondins de Bordeaux, par la voix de leur président Jean-Louis Triaud, sont disposés à prêter assistance à Yoan Gouffran, leur milieu de terrain assigné en justice devant les prud’hommes par le Paris SG pour «non respect de contrat».
Le club de la capitale réclame en effet 200 000 € au joueur qui a refusé de signer chez lui au mercato de janvier alors qu’il s’y était engagé, selon lui, en paraphant un pré-contrat. «J’ai eu le joueur deux, trois fois au téléphone avant la trêve. On avait un contrat moral, c’était clair pour tout le monde. Il a décidé de changer d’avis», disait l’entraîneur Paul Le Guen peu après le revirement du meneur de jeu de Caen, à l’époque. «Pendant quatre mois, il nous a appelés tous les jours pour s’assurer que c’était bon, il a fait la grève, il s’est engueulé avec son président... Cet amour du PSG, ça devenait presque trop, d’ailleurs, c’était ridicule», racontait de son côté Alain Cayzac, président du PSG la saison dernière, dans le magazine So Foot. «On a négocié avec le club de Caen jusqu’au moindre centime (...), et à la fin, il revient sur sa parole, c’est impardonnable. Mais je suis sûr que le PSG, il y pense le soir en se couchant et le matin en se rasant.» Celui qui est finalement arrivé à Bordeaux à l’intersaison n’avait pas apprécié ces déclarations, répondant en avril que «certains propos tenus du côté du PSG (lui) sont restés en travers de la gorge.» «Je comprends que les dirigeants aient pu être énervés par ma décision mais il y a des choses qui n’ont pas à être étalées dans les médias.» Le PSG espère une décision de la justice pour le début de l’année prochaine.