Affirmer que le référencement naturel est mort n’est pas nouveau. Cette idée fait débat depuis déjà de nombreux mois outre-atlantique. Des norias d’articles et de billets abondent.
Le problème inhérent à cette affirmation (qui déclenchera sans doute des cris d’orfraie), c’est qu’il n’existe pas de consensus quant au contour du métier, à sa définition.
Vous trouverez d’innombrables définitions, y compris dans Wikipédia, seulement, tous les avis ne convergeront pas dans le même sens.
Pour certains, parler de SEO-friendly est une ineptie. Je serais tenter d’approuver dans la mesure où les sites qui se comportent bien dans les moteurs de recherche tendent tout simplement vers la qualité Web : le respect des standards (avec l’externalisation des surcouches CSS et JS), la hiérarchisation de la structure informationnelle (et le respect de la récurrence descendante), le respect des doctypes, la cohérence des titres et des métadonnées, le maillage interne pertinent entre les pages, etc.
La qualité Web prend sa source dans différentes sphères de compétences : l’accessibilité et l’utilisabilité.
Alors, si le noyau de votre site Web doit tendre vers la qualité (code léger, propre, accessible dans le sens de l’accès à l’information et non pas dans une logique de labellisation, simple d’utilisation, etc.), tout n’est pas gagné pour autant ! La qualité technique doit aller de pair avec la qualité éditoriale (contenus et services clients), ce qui permet de créer de la spontanéité et des liens optimisés (et là, un travail de RP sera sans doute nécessaire).
Les profils transversaux auront sans doute leur carte à jouer dans le conseil, plus que dans l’opérationnel ?
Pour une seule annonce, il n’est pas rare de constater que le profil recherché peut être aussi bien ingénieur que diplômé d’une école de commerce… Il ne faut pas s’étonner que certains postes restent vacants des mois durant….
Malheureusement, le problème ne s’arrête pas au simple recrutement, et une fois les équipes constituées, beaucoup ont du mal à fonctionner. D’un côté, certains profils surqualifiés se retrouvent à faire du référencement de produits toute la journée; alors que d’un autre, des jeunes diplômés inexpérimentés doivent tenir un rythme infernal et assumer des responsabilités trop lourdes.
Quel commerçant aujourd’hui laisserait 20 % de son réseau de distribution entre les mains d’un stagiaire bac+2 ? C’est pourtant ce que font certains annonceurs en confiant leur site e-commerce à des équipes trop jeunes et immatures, sans les qualifications requises. Il ne suffit pas d’avoir des connaissances en HTML et en flash pour gérer une boutique en ligne.
Le Journal du Net : suite du texte de Claire Pichon …