“Toutes nos félicitations M.Obama ! Grâce à vos efforts, nous pourrons envahir la côte-est lundi prochain !”
Nous avons parlés à quelques reprises de Jacques Brassard, ancien ministre péquiste, devenu chroniqueur conservateur dans un journal au Saguenay Lac-St-Jean. Il n’a rien à envier à Chuck Norris pour ce qui est du conservatisme de ses éditoriaux. Norris, rappellons-le, écrit également des chroniques conservatrices dans ses loisirs.
Une fois de plus, Brassard semble tomber dans un profond délire paranoiaque où les islamistes veulent envahir la côte est des États-Unis, où la statut de la liberté se voit mettre une burka, où Ies démocrates sont des communistes en faveur de la lutte des classes…
Dans son texte du 12 novembre, il attaque Barack Obama avec des arguments dignes des pires publicistes du Parti Républicain, qui ont accusés Obama d’avoir des liens avec des terroristes. Ce qui est ironique, c’est que le Parti de l’éléphant entretient lui-même des liens avec des groupes terroristes sionistes, anti-castristes, anti-sandinistes, islamistes…
Ce qui surprend le plus dans son texte, c’est son allégation selon laquelle le régime islamique iranien serait en possession d’une arme nucléaire… une arme nucléaire fictive peut-être ? Si non, M.Brassard est sûrement mieux informé que toutes les agences américaines de renseignement, qui affirment que l’Iran à arrêté son programme d’enrichissement de l’uranium depuis 2003…
Certaines personnes vieillissent bien, d’autres mal, et quelques unes, très très mal. Jacques Brassard fait parti de ceux qui auraient dû penser à prendre leur retraite il y a de ça des décennies.
Pour rire un bon coup, si vous n’avez pas peur du ridicule absolu, vous pouvez lire sa chronique sur le site de notre bien aimé ami David Gagnon, l’Antagoniste. En plus, vous pourrez vous amuser avec les commentaires de ses amis réactionnaires.
==> Lire la chronique de Jacques Brassard
À venir dans les prochains jours : pourquoi anti-sionisme n’est pas antisémitisme et pourquoi la guerre en Afghanistan était perdue avant d’être commencée