Château de l’Arthaudière - Saint Bonnet de Chavagne

Publié le 16 novembre 2008 par Paul

Canon EOS 40D - 22mm - f/11 - ISO-100.

En ce pluvieux dimanche passé dans un coin paumé, je n’avais pas vraiment envie de bosser : faudrait pas déconner hein L’activité débordante des coins reculés étant ce qu’elle est, j’ai décidé de sortir faire un tour avec mon appareil photo. Une fois le matos chargé dans le coffre de l’M5, j’écume les routes sinueuses et je vois “Château de l’Arthaudière” : on s’arrête (je parle de moi à la troisième personne maintenant ou je personnifie ma voiture quoi, au choix). Et puis voilà vous savez tout ; je me suis arrêté deux/trois heures pour faire quelques photos. Vous retrouverez tout ça dans => mon bookphotos ! Vous verrez, j’me suis un peu “amusé” avec le noir et blanc


Canon EOS 40D - 17mm - f/11 - 0.3s- ISO-100.

Pour votre culture (ou plutôt, merci Wikipedia) sachez que le château de l’Arthaudière qui a été classé aux Monuments historiques en 1991, est situé sur les hauteurs de la commune de Saint-Bonnet-de-Chavagne (Isère). On pense que la partie la plus ancienne du Château, la Tour ronde date à sa base du xiiie siècle. Le donjon de plan barlong, quant à lui, date certainement du xive siècle. Vraisemblablement, ces constructions sont l’œuvre de la famille Arthaud. Dans la période qui marque le début de la Renaissance, après les guerres d’Italie, mais avant les guerres de religion, l’Arthaudière subit de profondes transformations. Une galerie avec étage est construite contre le mur d’enceinte ouest et contre la tour ronde. Au bas de la tour ronde, une chapelle a été fondée au début du xvie siècle. André Ier de La Porte en parle sur son testament en 1517. À la jonction du portique Renaissance avec les bâtiments Nord, a été installée au xviiie siècle, un escalier à vis. Ce dernier devait vraisemblablement se trouver auparavant contre le donjon barlong. Au-dessus de la chapelle, au premier étage, se trouve le cabinet de travail avec sa porte blindée. Cette porte est constituée d’une première porte en sapin fortement cloutée et d’une seconde porte en fer garnie de noyer, le tout fermant bien entendu à clef. C’est dans cette pièce qu’étaient conservés les biens les plus précieux des seigneurs de l’Arthaudière.

Pour finir, je vous invite (uniquement si ça ne me coûte pas trop cher KrKr) à découvrir le site officiel.


Et pour ceux qui aiment les bisous bah…