La tour de Termes, originellement incluse dans un château qui fut construit à la fin du XIII ième siècle : c'est une architecture militaire très sophistiquée pour l'époque et nouvelle. Il n'en reste donc que ce donjon impressionnant qui a conservé l'imposante austérité de ses hauts murs. Il ne s'apparente pas du tout aux châteaux gascons… Ce donjon s'élève à 36 m sur une base de 10m50 sur 9m50 dont les murs vont jusqu'à 2m d'épaisseur !Si le château a disparu, on en voit encore les contreforts sur divers coins de la tour.
Les étages abritent le Musée du Panache Gascon dans lesquelles sont mises en scènes des grandes pages historiques ou des traditions locale. J'ai donc visité cette splendide tour lors de ma toute première journée dédiée au Gers. J'avais déjà bien marché et en repartant de la villa-gallo Romaine de Séviac, j'ai pris direction Eauze. Après quelques pauses, je suis arrivée donc, à Termes ou surgit ce donjon, qu'il fallait gravir absolument, car le paysage d'en haut s'annonçait absolument magnifique.
Au premier niveau, dans la première salle, est exposée l'histoire de la Tour et divers lithographies et toiles surprenantes.
Dans la seconde salle de ce premier niveau, nous est exposée et racontée l'histoire des Adieux de Thibault, compagnon de Jeanne d'Arc avec qui il combattra les anglais.
Au second niveau se trouve la salle gasconne qui s'articule sur deux étages : au premier, une scène de la vie quotidienne, des articles de lingeries brodés, au second des tas d'outils permettant de travailler la vigne et fabriquer le vin.
Entre le second niveau et le troisième niveau on trouve un accès sur une terrasse qui offre aux visiteurs une vue imprenable sur la campagne. Cette vue panoramique explique pourquoi la tour fût construite à cet endroit : d'un point de vue stratégique c'était idéal !
Au troisième niveau nous découvrons la salle D'Artagnan, notre illustre gascon ! Elle reconstitue une scène ayant eu lieu dans une auberge de Manciet.
Au quatrième niveau, se trouve la salle Henri de Navarre avec en présence Catherine de Médicis et la reine Margot ! Comme je n'ai pas eu d'autographe, je n'ai pas pris de photo. Mais au dernier étage de la tour, après avoir gravit près de 36 m, l'église me paraissait encore plus belle, et le paysage encore plus lointain. Dommage que les Pyrénées étaient couvertes et invisibles, le panorama n'en aurait été que plus beau !
Pondéralement Vôtre sait comment rester jeune !
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