Cette rubrique suit l’actualité
éditoriale et présente les derniers ouvrages reçus par Poezibao. Il ne s’agit pas de fiches de lecture ou de notes
critiques et les présentations font souvent appel aux informations fournies par
les éditeurs. Certains points de vue ou remarques sont toutefois le fait de la
rédaction et sont alors précédés de la mention ndlr.
Parmi les livres et revues
récemment reçus par Poezibao :
Eric Sautou, Frédéric Renaissan,
Flammarion
Revue Dans la lune, n° 13 & 14
Marie Etienne, King of a hundred horsemen,
Farrar, Straus et Giroux
Alain Guérin, Cent poèmes de la
résistance, Omnibus
Michel Walberg, Poésie, Éditions de
la Différence
Michel Walberg, La Boîte verte, Éditions
de la Différence
Zbynek Hejda, Valse mélancolique,
Cheyne Editeur
Istvan Kemény, Deux fois deux,
Caractères
Jacques Roman, D’Entente avec oui,
Paupières de terre
Alain Coffinet, L’Argile des voyous,
Alidades
Stéphane Bérard, L’Enfer, Éditions Al
Dante
Revue Pyro, n° 16
Revue Trace Ecart n° 1
Philippe Merlet, Visage perdu, Éditions
Mandalay
Revue Etoiles d’encre, n° 35-36
Six cahiers Encres Vives
Poezibao a décidé de soutenir l’initiative de Place des
Libraires et donne donc aussi souvent que possible, pour chaque livre, un
lien vers le site de ce réseau de libraires indépendants qui tentent d’exister
en face des géants de la distribution de livres en ligne. Ce soutien n’implique
bien évidemment aucune contrepartie pour le site.
Frédéric Renaissan
Flammarion, 2008
18 €, sur le site place des Libraires
Poezibao va publier dans les jours à venir une note de lecture de ce livre par Ariane Dreyfus
« Dans le prolongement de La Tamarissière, le nouveau livre d’Eric Sautou déroule une série de vignettes, de paysages arrêtés dans des décors qui ont la netteté vacillante des rêves. Un homme ou un enfant arpente ces contrées et se parle à lui-même, comme à l’instant où l’on sombre dans le sommeil, énumérant les objets qui l’entourent et se dérobent à ses gestes, les rues vidées de leurs ombres humaines, les lettres ″du mot de poésie qui ne tient de personne″. Méditation somnambulique dont la mélancolie va bien au-delà de la simple tristesse, la poésie d’Eric Sautou paraît à la fois accablée de lumière et soucieuse d’une nuit originelle. Figure emblématique de l’ouvrage, Frédéric Renaissan traverse cet univers désenchanté et ″trace au doigt dans la cendre″ des poèmes limpides, précis et inquiets, blessés et tranchants » (Dos du livre)
Le numéro 5 €, abonnement 4 numéros, 18 €
Le Centre de création pour l’enfance et Valérie Rouzeau, poète associé au centre, présentent ce nouveau numéro de la revue Dans la Lune avec, une fois n’est pas coutume, un numéro double. La maquette a été confiée cette fois à Thomas Cimolaï. Au sommaire : Nicolas Sirkis, Jacques Josse, Sylvie Nève, Bernard Bretonnière, Louis Dubost, Christophe Lamiot-Enos (qui traduit Laynie Browne).
King of hundred Horsemen
Traduction Marilyn Hacker
Farrar, Straus & Giroux
Voici le premier livre de Marie Etienne traduit en anglais. Grâce
à Marilyn Hacker qui infatigablement introduit aux Etats Unis des poètes
français comme Claire Malroux, Guy Goffette, Vénus Khoury-Ghata et bien d’autres
encore.
Une belle édition bilingue.
Cent poèmes de la Résistance
Omnibus
29 €, sur le site Place des Libraires
Textes présentés et choisis par Alain Guérin (poète remarqué
par Louis Aragon, qui a publié plusieurs recueils et obtenu en 2003 le prix
Paul Verlaine de l’Académie française).
Quarante-sept auteurs sont ici présentés dans une belle édition, abondamment
illustrées de photos tout à fait passionnantes : Robert Desnos et Max
Jacob, bien sûr, mais aussi Paul Eluard, Louis Aragon, Pierre Emmanuel, Jean
Cayrol, René Char, Edith Thomas, et bien d’autres, des plus célèbres aux plus
oubliés. « Si certains poèmes choisis ici appartiennent sans conteste à
notre patrimoine poétique, d’autres y sont publiés pour leur valeur historique ».
Poésie de 1950 à 2008
Avec sept intercalaires de Pierre Alechinsky
Éditions de la Différence, 2008
35 €, sur le site Place des Libraires
et
La Boîte verte
Minos et Éditions de la Différence, 2008
7 €, sur le site Place des Libraires
Prix Roger Caillois 2001 pour l'ensemble de son œuvre, Michel
Waldberg, né en 1940, est le fils de Patrick Waldberg, écrivain, et d'Isabelle
Waldberg, sculpteur. Poète, prosateur, essayiste, polémiste redoutable,
traducteur de Lowry et de Philip Roth, il est un écrivain
« complet ».
Son mépris des modes et de l'agitation parisienne l'a maintenu longtemps loin
de la capitale. Son retour, à la périphérie, près des « gisants » de
Saint-Denis, lui permet d'achever plusieurs livres. Voici publiés à la
Différence, son principal éditeur un fort recueil de près de 400 pages de sa
poésie et dans le même temps un petit livre, intitulé La boîte verte, qui « renferme tout ce que la mémoire,
faillible, friable, est encore capable de saisir, quand les témoins, avalés par
l’abîme, ont disparu. On y voit circuler, fugitivement ou non, les passants qui
ont marqué Waldberg de leur sceau : Marcel Duchamp, éleveur de puissière,
André Breton, fournisseur de chocolat, Jean-Paul Sartre, catalyseur de colère.
Sans compte les dédicataires, héros de cet ouvrage : Isabelle et Patrick
Waldberg. La boîte verte existe en vérité : c’est une boîte en fer, un
classeur un peu rouillé, où son père avait coutume de garder les documents
jugés précieux » (dos de La Boîte
Verte)
Valse mélancolique
Traduit du tchèque et préfacé par Erika Abrams
Edition bilingue
Cheyne Editeur, 2008
20 €, sur
le site Place des Libraires
« Sous un titre baudelairien, Zbyněk Hejda, né dans l’est de la Bohème en 1930, offre ici une poésie bien d’Europe centrale, quelque part entre l’ellipse de Trakl et le huis clos de Holan. Sans excès de noirceur, pourtant. Il y a chez ce poète qui a lutté des décennies durant contre le totalitarisme, une grande compassion pour les fragilités humaines, un sentiment aigu de la responsabilité qui échoit à chacun et de la reconnaissance due à ceux dont la parole nous soutient face à la difficulté de vivre. » (dos du livre)
Deux fois deux
poèmes traduits du hongrois et présentés par Guillaume Métayer.
Illustration d’Ana Kozelka
Caractères
18 €
István Kemeny est né en 1961 à Budapest et sa voix s’impose dès les années 1980 dans la jeune génération poétique hongroise. Auteur de nombreux recueils de poèmes, il a aussi publié un roman, un essai critique et des nouvelles. Le traducteur Guillaume Métayer, né en 1972, normalien et docteur en littérature française, chercheur au CNRS et poète (Fugues, 2002) a séjourné en Hongrie où il a appris le hongrois. Il a choisi de présenter cette anthologie du poète I. Kemény auquel il a consacré des études et dont l’anthologie de la nouvelle poésie hongroise de János Szávai et Alain Lance, publiée en 2001 aux Éditions Caractères, présentait déjà quelques poèmes.
D’Entente avec oui
Gravures sur bois de Vincent Ottiger
Paupières de terre, 2008
11 €
D’entente avec oui
aveugle chancelant
effleurer la face
de l’invisible sens
et voir d’un instrument fou
le revenant dire je
dire avoir entendu
Un nouveau livre de Jacques Roman chez l’éditrice Paupières de terre qui a déjà publié plusieurs de ses livres.
L’Argile des Voyous suivi de J’incise le défi
Alidades, 2008
4, 80 €
« Cette écriture est singulière, non par volonté de se distinguer, mais par nécessité inhérente aux expériences vécues et aux questionnements qu’elles entraînent dans leur suite. L’écriture est écriture du corps ; il lui faut prendre en charge la matière du corps, et celle du geste sans quoi le corps ne serait au plus que concept » (Emmanuel Malherbet)
L’Enfer, traduction intégrale
Éditions Al Dante, 2008
23 €, sur
le site Place des Libraires
Une traduction modernisée des chants les plus célèbres de la Divine Comédie : L’enfer revisité par Stéphane Bérard, traducteur facétieux, est ici remis au goût du jour dans une version neuve d’une savoureuse actualité.
A 45 ans, je me
retrouvais dans une forêt,
tout perdu vers la gauche.
C’est dur de dire comment j’ai
Eu peur, si ce n’était qu’à la gorge,
Aucune salive ne transite,
Dieu
Sait si pourtant j’essaye de déglutir.
n° 16, septembre 2008
Éditions le Grand Incendie
6 €
Avec au sommaire des contributions de Denise Desautels, Sonia Cotten, Mireille Disdero, Danielle Fournier, Lise lefebvre, Julia Musté et des œuvres graphiques de Maria Atalina, Auck, Frédérique Riba Sarat.
Novembre/décembre/Janvier 2008-2009
6 €
Revue libre et indépendante n° 1, poétiquement engagée, la revue Trace Ecart publie ici son premier numéro. Elle est dirigée et animée par Florence Mirol. Ont participé à ce premier numéro Eric Marote et Céline Marrou.
visage perdu
Éditions Mandalay, 2007
15 €
Ecrire. Te reconnaître. Les mots jouent et respirent. Tu murmures Birmanie. Ils se posent. Est-ce un livre ? Ce mouvement le long de ton corps inversé. Rencontre claire. Ce qui bat, ce qui sauve et désespère. Tu cherches encore. Tu rêves d’être livre. Errant dans cet espace nu où l’ombre des mots tus mêle nos membres. (dos du livre)
Philippe Merlet fait savoir que les Éditions Mandalay sont une petite maison d’édition qu’il aimerait développer, essentiellement dans le domaine de la poésie, mais aussi peut-être de la littérature étrangère.
Revue des femmes en Méditerranée
n° 35-36
Éditions Chèvrefeuille étoilé
Cette revue est depuis sa naissance le lieu des rencontres, du partage, le lieu àm s’ancrent à présent des voix multiples et fidèles. Pour ce numéro carte blanche à Karima Berger. Impossible de citer les très nombreuses contributions mais on peut retenir par beaucoup d’autres Sylvie Conan, Amina Saïd, Claude Ber, Anne-Marie Jeanjean, Marie-Ange Sebasti,
Jean Joubert, Eternité de la rose
Jacqueline Saint-Jean, De bru na boinne
(Irlande)
Geneviève Cornu, Miroitements des espaces
sans tain
Michel Cosem, La Belle aventure
Eric Dubois, Robe de jour au bout du pavé
Eric Dubois, Allée de la voûte
Chaque cahier, 6,10 €