Cette fin d’année, les adeptes du “je butte des monstres à tout va et j’aime ça” seront comblé. Gears of War 2, Resistance 2, Fallout 3 et j’en passe… rythmeront le Noël de beaucoup. Pas de réflexion, juste de l’action ! Le très bon Dead Space ne déroge d’ailleurs pas à la règle.
Porté par le géant Electronic Arts, Dead Space, littéralement l’Espace mort (on n’aurait pas pu trouver mieux), met en scène Isaac Clarke, un ingénieur de la station USG Ishimura chargé de rétablir la communication avec l’extérieur. Il n’y a aucun survivant et le vaisseau est infesté d’une présence étrangère on-ne-peut-plus hostile ! Vous devrez donc vous frayer un chemin parmi ces monstres afin de régler un à un les problèmes de la navette.
L’ambiance devient vite inquiétante et ce sentiment s’accentue au fil de l’histoire. Vous devrez souvent évoluer dans des endroits sombres ou des couloirs étroits et ouvrir des portes sans savoir ce qui peut se trouver derrière. Évidemment, les petits bruits étranges qui viennent de partout et les ombres démesurées peuvent vous mettre sur la voie, il ne faut mieux pas y réfléchir. Les créatures varient souvent et peuvent prendre toutes les formes, petites comme immenses (et ce n’est pas toujours les plus grandes les plus faciles à tuer). Le jeu est jonché de surprises (souvent mauvaises d’ailleurs) et évolue sans cesse : la difficulté va en grandissant et le stress aussi ! Le joueur pourra s’extasier d’un nouveau défi à relever à chaque niveau, comme traverser une pluie de météorites, contrôler un canon laser pour protéger la coque de votre vaisseau, des passages sans oxygène ou apesanteur…
Et pour éliminer vos ennemis, vous ne devrez pas y aller de main morte ! Le mot d’ordre du jeu est « démembrement ». En effet, le seul moyen de les tuer efficacement est de viser leurs énormes bras ou leurs grandes jambes. Et si vous n’avez plus de munitions, ne vous inquiétez pas, EA a tout prévu. Le héros se sert de son arme pour s’acharner sur les monstres et les battre à mort ! Et, histoire de vérifier s’ils sont bien morts, vous pouvez toujours leur assener un extraordinaire coup de pied qui, en général, s’abat fatalement sur la tête ou le ventre. Aïe ! Et attention aux éclaboussures de sang et d’organes ! D’ailleurs, pour se dépêtrer de certaines créatures, Isaac se met même à jouer au foot avec. Les ennemis ne sont pas tendres non plus avec notre héros, vous pouvez vous trouver rapidement coupé en deux ou carrément décapité. La dure loi de la jungle me direz-vous. Dead Space est un jeu vraiment cruel et sanguinaire, mais on aime vraiment ça. Le sang coule à flot et j’en redemande, c’est normal docteur ?
Pour le graphisme, rien à reprocher ici : les détails sont fins et très beaux, les jeux de lumière ajoutent de l’ambiguïté et chaque élément a été travaillé et pensé. Niveau jouabilité et maniabilité, rien à redire non plus ! Tout a été fait pour que le jeu soit fluide et sans accroc. Toutes les touches sont assignées à une tâche spéciale. L’écran est entièrement dédié au jeu et rien qu’au jeu. En effet, la vie du héros est en permanence modélisée sur le dos de la combinaison, les balles s’affichent lorsque vous visez un ennemi ou encore les objets mis en valeur par un effet de lumière. Aucune information superflue ou envahissante ne vient perturber le jeu.
Issac Clarke, quant à lui, est plutôt svelte pour un héros de son envergure, mais se débrouille très bien dans son rôle de dévastateur. Sa combinaison peut faire penser à celle de Crysis ou encore de Halo et peut sans cesse être améliorée par des points de force récoltés tout au long du jeu. Grâce à eux, vous pourrez améliorer votre armure, mais aussi vos armes et vos pouvoirs. Car oui, vous disposez de pouvoirs, pas des trucs énormes qui vont vous permettre de tuer un monstre à la force d’un seul doigt, mais plutôt des pouvoirs qui vous serviront à agir sur les objets et les ennemis intelligemment. La stase permet de ralentir ce que vous pointez (adversaire ou objet) et la télékinésie vous permettra de déplacer tout ce que vous voudrez, dont des bras et des jambes… enfin c’est n’est qu’une idée…
Au final, je ne serais que vous conseiller ce très bon jeu, qui nous fait enfin replonger dans des tableaux apocalyptiques et effroyables comme on les aime. On pense d’ailleurs, en jouant à Dead Space, aux heures passées sur les Doom ou autres jeux du genre, bien gore et sanglant. L’ambiance du jeu est vraiment immersive et stressante, et la bande son ne fait rien pour arranger les choses. Le jeu se joue facilement (encore faut-il ne pas avoir peur d’avancer) et réserve de nombreuses surprises. On regrettera seulement une chose : le héros peu charismatique et muet. On aurait aimé une présence, un point auquel se rattacher dans les moments perdus. A part ça, rien à redire ! Même s’il n’est pas à confier entre toutes les mains, ce hit pourrait bien détrôner Gears of War 2 sous le sapin.
E3 2008: Dead Space Trailer from EA
*NEW* Dead Space - Xbox 360 Gameplay
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