Ils plaisent à tout le monde... les critiques et les spectateurs, consensus pour le film israëlien "The Bubble" de Eytan Fox, sorti la semaine dernière, et pour le film franco-américain de Julie Delpy "2 Days in Paris", sorti mercredi sur les écrans, des larmes pour le premier, des rires pour le second, les sentiments et la lucidité sont au rendez-vous.
A Tel Aviv, trois colocataires, habitant dans un quartier branché alternatif, "The Bubble" (la bulle), mènent une vie ordinaire, taxée souvent sur place d'assez irresponsable, car volontairement déconnectée de la réalité sociale et politique du pays, "un mécanisme de survie", comme dira le réalisateur. Quand l'un d'eux, Noam, effectuant son service militaire à un check-point, lieu de contrôle des éventuels kamikazes passant de Palestine en Israël, va tomber amoureux d'un Palestinien. Plaidoyer pour la tolérance, ce film militant gay décrit un Tel Aviv d'aujourd'hui...