Faut se faire une raison, la pluie étant sur nous, la boue est arrivée aussi.
C’est mon premier hiver de propriétaire de cheval-qui-vit-au-pré-dans-une-région-humide et je m’étais préparé psychologiquement à cette épreuve.
J’avais donc tout prévu (que je croyais) comme :
- de récupérer un cheval marron au lieu du noir qui lui va si bien,
- de devoir le brosser, récurer pendant une demi-heure avant de pouvoir poser un tapis dessus,
- de poireauter une heure après la ballade pour qu’il sèche sous sa couverture avant de le remettre au pré.
Vous admettrez que j’avais été prévoyante, non ? Et bien pas assez. Je pensais le panser en une demi-heure mais c’était sans prévoir que je le récupèrerais avec de la boue jusque dans les yeux ! Il me faut donc une heure pour le décrotter. J’ai acheté des gants de travaux pour lui curer les pieds car il me donne des pieds couverts de boue bien sûr. Ensuite, j’arrive enfin à partir en ballade mais je me retrouve avec un cheval qui a de drôles d’allures. Je sentais son arrière main qui partait à droite ou à gauche, je me demandais bien ce qu’il se passait. Et bien il glisse des postérieurs tout simplement. Donc, les ballades se font surtout au pas. Ensuite, il ne faut pas une heure pour qu’il sèche mais deux. Cela dit, ça me laisse bien le temps de nettoyer ses hipposandales qui ne ressemblent plus à rien au retour de ballade.
Si je récapitule, j’arrive à 13h30 au pré et je repars à 17h30 pour une malheureuse ballade de trois quart d’heure. Et je n’ai même pas pris le temps de papoter avec les copines !
Le pire c’est que je me rends compte que je n’ai pas encore eu
Mais, je vais suivre les conseils de Koedseryz, je vais faire ressortir les points positifs :
- je vais avoir un biceps droit d’enfer pour le printemps prochain,
- je parle pendant trois heures à mon cheval, si ça nous rapproche pas ça,
- ça pourrait être pire, il pourrait pleuvoir !