J’avais rempli le réfrigérateur de petites choses à manger froides ou micro-ondables pour notre charmante baby-sitter de l’étage d’en dessous. Après un très rapide tour de notre chez-nous (oui, oui ce n’est pas bien grand), j’ai expliqué le sas de coucher du petit loup : une histoire sur sa chaise dans sa chambre, une autre histoire dans son lit toutes lumières éteintes sauf celle du couloir (petits yeux ne fatiguez pas trop) et … un passage aux toilettes pour lecture et/ou besoins de la maman, les toilettes étant dans le couloir (la porte entre le couloir et la chambre du boy restant ouverte, avec le bruit des pages qui se tourne comme indispensable)…avant de refermer la seconde porte du couloir après lecture ou autres de quelques minutes et laisser le petit somnolent dans sa chambre noire avec la porte ouverte sur le couloir éclairé fermé….(si vous vous êtes perdus en chemin, pas d’inquiétude je ne vais pas vous demandé de reprendre le principe du sas). J’ai allumé la télévision pour elle qui ne l’a pas (encore) chez elle et ai sorti mon livre sur Julie TAYMOR voyant son admiration pour les coulisses du spectacle du Roi Lion.
Et puis je les ai laissé tous les deux pour rejoindre aux Folies Bergères le papa dans un autre de ses rôles. Nous avions confié notre Yaël (au masculin) pour une au féminin… Yaël NAIM… un vrai petit concert bien sympathique avec une préférence pour les chansons en hébreux. Après un coup d’œil au dessus de nous…
Nous avons mis un visage sur la voix masculine d’un des titres, fabuleux…
et ai profité de la venue de Tété que j'adore. J’ai eu un peu de mal avec le public très froid mais ai ainsi « profité » involontairement d’un débat sur l’organisation de festivals de musique (budgets, aides de la région, diplomatie entre les équipes) et très très nerveusement de flash de ma voisine de devant (3 photos par chanson… peut-être seront-elles sur le net). Côté musique, au fil du concert, nous nous sommes déliés, après des murmures vocaux et des voix de fausset ici et là… une très bonne ambiance et cet hébreux qui me parle sans que je le comprenne.
En sortant nous n’avions qu’une seule envie, réécouter les "Comptines du Jardin d'Eden" et nous réchauffer encore le corps. Une soupe de potimarron aux pois chiches m’a fait du bien.
Soupe de potimarron aux pois chiches à la manière de Valérie CUPILLARD (cf. "Cuisiner bio" )
Un petit potimarron
2 poignées de flocons de pois chiches
Du lait d’avoine (en fonction de l’onctuosité souhaitée)
De l’eau
1 échalote
De l’huile d’olive
Du sel
Emincez finement l’échalote et coupez le potimarron. Enlevez les graines et réservez-les pour un autre usage (graines de potimarron grillées en apéritif), ne retirez pas la peau et coupez-le en très petits cubes pour une cuisson plus rapide. Mettez l’échalote à transpirer dans le fond d’une casserole à fond épais chaude avec une huile d’olive prête (elle grésille autour des morceaux d’échalote). Dès que l’échalote s’assèche, mettez une pincée de sel et laissez transpirer un peu sans dorer.
Rajoutez les cubes de potimarron et procédez de même (assèchement + sel + transpiration). Couvrez juste à bord d’eau et laissez cuire à feu moyen jusqu’à ce que le potimarron s’écrase sous une fourchette. Mixez le tout avec ce que vous souhaitez de lait d’avoine.
Le tout est très onctueux, doux et revigorant… et le goût du pois chiche très discret.
J’avais eu aussi envie d’une tatin de poivrons rouges aux tomates, à défaut j’ai mangé une part de tarte aux tomates du boulanger…nostalgie de la fin d’été…
Tatin de poivrons rouges et tomates, basilic et fenouil (recette quasi-exacte de Valérie CUPILLARD du livre "Cuisiner avec les huiles essentielles" )
6 tomates allongées
1 poivron
2 à 3 cuillérées à soupe d’huile d’olive
2 grosses branches de basilic
Pour la pâte :
1 cuillérée à café de graines de fenouil (normalement 2 gouttes d’huile essentielle de fenouil sauvage bio, vérifier les mises en garde)
150g de farine de quinoa (au lieu de 100g selon la recette initiale) ou 100g et 50g de farine de blé pour plus de souplesse
50g de farine de riz compète (au lieu de 100g de farine de riz blanche selon la recette initiale) modification apportée car sinon la pâte est un peu âpre
Du persil
De la poudre levante ou de la levure chimique (1 sachet ou 1 cuillérée à café)
2 œufs
4 cuillérées à soupe d’huile d’olive
Coupez les tomates en deux dans le sens de la longueur et les poivrons rouges en lamelles. Mettez les tomates peau sur le moule dans le four pendant 25 minutes à 150°C. Pendant ce temps là, faites fondre le poivron rouge dans un peu d’huile jusqu’à ramollissement.
Préparez la pâte en mélangeant le tout, farines, puis persil grossièrement haché, graines de fenouil, œufs, huile et un peu d’eau. Farinez votre plan de travail et aplanissez la pâte.
A la sortie des tomates du four, répartissez entre le poivron doré et des feuilles hachées de basilic. Mettez dessus la pâte et appuyant sur les légumes et enfournez à 180°C pendant entre 15 et 25 minutes.
Démoulez votre tatin au dernier moment et mangez-la chaude ou froide. Un délice !
Et pour finir un kaki d’une récolte sauvage de ma maman en presqu'île bauloise.
De quoi repartir dans Paris, voir les copains pas vus depuis 6 mois, découvrir que l’un envisage de partir au Cameroun pour monter une palmeraie (extraction de l’huile), l’autre qu’il a changé de profession… et de quoi s’émerveiller encore de petites choses dans les rues et le froid.
En levant les yeux, un lion… face aux feuilles
Un trompe l’œil… qui me fait penser à un autre, celui plus ouaté et chaleureux de Bridget ...
Et puis juste un petit mot pour dire que je vais recevoir un petit quelque chose de Patoumi, pour le plaisir de recevoir ... la chance m'a souri cette fois-ci. N'hésitez pas à aller voir ses alibis toujours aussi pleins d'atmosphère.