Allez, puisque je bosse à Equidia, que je vois des courses toute la journée et que malgré moi j’ai appris pas mal de choses sur ce milieu, autant vous en faire profiter un peu et je vais commencer par distinguer les différents types de courses qu’il existe aujourd’hui en France.
Commençons par:
- Le galop
1) Le plat:
La première catégorie et qui est sans aucun doute la plus connue est le plat.
Le plat consiste à faire partir les chevaux d’une stalle de départ et à les faire courir jusqu’à un point d’arrivé.
Le plus souvent ces courses font entre 1.600 et 2.400 mètres.
Les plus courtes sont des sprints, où les chevaux donnent tout ce qu’ils peuvent du début à la fin et les plus longues commencent généralement sur un galop assez calme et se terminent en sprint.
2) Les obstacles:
Pour les courses d’obstacles, elles se font également au galop, mais les distances varient ainsi que le départ qui ne se fait pas dans des stalles, mais à l’élastique. C’est à dire que les concurrents se trouvent tous derrière un élastique, et une fois que celui-ci est retiré, les concurrents s’élancent en même temps. Ce sont (pour moi) les courses les plus dangereuses pour les chevaux comme pour les cavaliers.
Il y a 3 types de courses d’obstacles différentes.
a- Les haies:
Le principe est le même, courir du début à la fin, sauf que tout au long du parcours sont disposés de petites haies que les chevaux doivent franchir.
Ces parcours font en général entre 3.000 et 5.000 mètres et peuvent avoir une quinzaine de haies.
b- Le steeple-chase:
Même principe que les courses de haies, sauf que les obstacles ne sont pas les mêmes. Ils sont généralement plus hauts, plus durs et plus dangereux aussi. On pourra y trouver des murs, des rivières, des haies bien plus grandes…
Les courses sont aussi plus longues, de 4.300 à 5.800 mètres et il peut y avoir plus de 20 obstacles à franchir.
c- Le cross-country:
Des courses encore plus longues, entre 5.000 et 6.000 mètres et des obstacles « naturels » comme des open-ditchs, contre-bas, contre-hauts, douves, rivières…
Ils ne peuvent se faire que dans des hippodromes ayant construit ces obstacles car ils ne sont pas amovibles contrairement aux haies qui sont montées sur roulettes et que l’on peut déplacer où l’on veut.
Ces courses là sont assez rares mais donc d’autant plus apprécier des parieurs, même si je les qualifie personnellement de « boucherie ».
- Le trot
1) Trot attelé:
Ces courses de trot sont les plus fréquentes. Les jockers (que l’on nommera dans ce cas là des drivers), sont derrière leur cheval sur un sulky, le but étant de rester au trot du début à la fin de la course.
Le galop n’est pas pénalisant à condition qu’il ne fasse pas gagner du terrain au cheval, et qu’il ne soit pas prit dans la dernière ligne droite. Si un cheval prend le galop, son driver doit se mettre sur le côté et le ralentir jusqu’à ce qu’il repasse au trot, et à ce moment là il peut alors reprendre la course avec les autres.
2) Trot monté:
Un petit peu moins fréquentes et la moins appréciée des parieurs globalement.
Les trotteurs sont donc montés par un jocker, qui pourra aussi bien se mettre en équilibre qu’en trot enlevé (plus connue dans le monde des courses sous l’appellation « monte à l’ancienne).
Mais les principes restent les mêmes qu’avec les sulky.
Les courses de trot font généralement entre 1.500 et 3.500 mètres.
Les départs peuvent s’effectuer de 2 façons différentes. Soit à l’autostart (les chevaux se placent derrière une voiture et la suivent au trot jusqu’à ce que le départ soit donné), soit en effectuant une volte pour entrer sur la piste. La deuxième solution est généralement la plus compliquée car les chevaux doivent être dans un ordre précis et tous sur la piste en même temps donc ça cafouille souvent et donne lieu à de nombreux faux-départs.
Il me semble que j’ai fais le tour!