Dès les premiers arpèges du titre éponyme, l’auditeur pénètre dans l’univers féérique de l’enfance. Valse folk irréelle, le titre revêt une enveloppe fantasmatique et impressionniste qui ne quittera plus l’album. Telle une spirale vaporeuse de pianos, cordes, boucles et autres chœurs si chers au genre, la playlist enchaîne une pop très McCartney ("No ones does it like you") à un folk baroque et élancé façon The Dodos chanté par Patrick Watson ("Around the bay"). A noter également l’effet "manège" du piano de "Teenagers" et le final presque Radiohead de "Waves of rye". Si l’on veut pinailler peut-être peut-on reprocher une certaine retenue à ce In ear park, alors que Chris Bear (autre échappé des Grizzly Bear vous l’aurez deviné) s’occupe de la batterie, plus calme que jamais. Mais non, il n’y a rien à dire, le nouveau Department Of Eagles est bien l’un des plus beaux disques de l’année. Et tout comme Beirut vis-à-vis de Matt Elliott, c’est cette fois-ci Fleet Foxes qui peut aller se rhabiller. _
En bref : Un disque magique de folk pop tarabiscotée au pouvoir immersif certain.
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Le Myspace et le site officiel
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"No ones does it like you" en acoustique :