Leur réputation n’est plus à faire depuis longtemps, et leurs méthodes de racailles sont connues du tout Marseille, voire bien au-delà.
Bien accrochés à leur zone portuaire qu’ils contrôlent de A à Z, ils étalent comme autant de trophées leurs cumuls de journées de grève à la face de ceux qui viennent régulièrement leur rappeler, chiffres à l’appui, qu’ils sont les infatigables artisans du pitoyable bilan de productivité qu’occupe le port autonome de Marseille face à ses concurrents européens.
On sait donc les grognards de la CGT maitres sans partage de cette niche syndicale. On sait tout aussi bien qu’ils gèrent ce bastion comme une dictature qui se réserve le droit de mater quiconque ose y trouver à redire...
On connait sans jamais le dire, le recadrage musclé réservé aux employés "dissidents" qui contestent les dictats de cette belle mécanique totalitaire, et on a une idée du climat "aux petits oignons" promis aux inconscients qui refuseraient de bouffer de l’omerta à tous les repas.
Mais quand des crétins encartés un peu plus crétins que les autres dépassent l’intolérable au point de faire exploser la chape de plomb, ça donne ça :
RMC le 22/04/08 (5mn 37)
Bien entendu, demander des comptes aux responsables de la CGT sur ce genre de pratique est parfaitement illusoire.
A quoi bon d’ailleurs, puisque s’ils le faisaient, les lieutenants de M. Thibaut nous resserviraient invariablement la thèse du cas isolé dont il ne faut pas faire généralité, et dénonceraient une tentative politicienne de discrédit de l’action syndicale en plein conflit social.
L’hégémonie à donc de beaux jours devant elle, et on peut d’ailleurs se demander pourquoi il en serait autrement.
En effet, quel intérêt auraient les troupes de la CGT portuaire à changer d’un iota leur comportement de truands, dès lors qu’elles sont en mesure d’intimider suffisamment leur employeur au point qu’il se déballonne lamentablement devant les actes d'une vingtaine de connards dont il connait probablement mieux que quiconque les pratiques dégueulasses ?!
Qu’auraient-elles à gagner à se débarrasser de ses procédés de mafiosi quand même la justice se refuse à prendre la moindre mesure qui risquerait de faire déborder une goute du jus nauséabond qui mijote tranquillement dans cette marmite ?!
Des mois de harcèlement, d’humiliation et de menaces qui se terminent par un lynchage ultraviolent devant vingt témoins complices… et pas de juge d’instruction ?!
Finalement, un simple fait divers suite à un banal différent sur le lieu de travail comme il en existe chaque jour dans tous les coins de France et de Navarre.
Un fait divers à six mois d’ITT certes, mais surement pas de nature à soulever le couvercle d’un pot de chambre suffisamment hermétique pour que ses effluves ne viennent pas chatouiller des naseaux trop regardants.
Les pseudos syndicalistes de la CGT qui se sont livrés à ces agissements sur les docks de Fos sur Mer, les dizaines de témoins qui les ont regardés sans rien dire et les centaines d’autres qui cautionnent, par leurs silences, ces méthodes qu’ils connaissent depuis toujours, sont autant d’insultes au syndicalisme, au respect des travailleurs et aux valeurs de la démocratie.
Et ce sont les mêmes nazillons qui se retrouveront demain en tête de cortège pour hurler leurs leçons d’éthique sociale à un patronat qu’ils traiteront de négrier et qu’ils accuseront de les manipuler au mépris de toute règle.
Il est certainement trop tôt pour dire si la privatisation en cours de ce secteur d’activité mettra un terme à cette misérable caricature de syndicalisme. Mais s’il existe une chance sur mille pour qu’il en soit ainsi, alors privatisons !.. et vite.