Très honnêtement, il y aurait tant à dire que je ne saurai par ou
commencer.
Et puis tout a tellement été dit et redit que ma modeste pierre n'apporterait
probablement rien à cet édifice.
Nous qui ne sommes, pour l'immense majorité, que le public d'un spectacle dont
le billet est valable cinq ans, n'avons finalement d'autre choix que de
regarder les acteurs faire leur travail. Tout juste râlons nous de temps à
autres avec nos moyens d'expression qui sont ce qu'ils sont, mais qui ont le
mérite d'agir comme autant de soupapes.
Mais comme j'ai un profond respect pour ce métier de politicien que j'éreinte
pourtant fréquemment ici, je m'imagine ce qui peut passer par la tête des
acteurs, de ceux qui se battent pour faire avancer des idées sur tous les
terrains, et qui ont assisté à cette farce pour pré-ados acnéiques du Zénith de
Ségolène Royal.
Bien au delà des clivages et qu'ils soient de droite comme de gauche, le plus
frustrant doit être le coup porté à leur crédibilité déjà fragilisée, par cette
dégringolade dans les tréfonds du ridicule ou les mène l'une des leurs.
Encore un Bercy et un Palais des Sports et la
dinde en djellaba (à moins qu'il ne s'agisse d'un pyjama) aura touché le
"ground zéro" en politique, entrainant dans ses débris le peu de considération
que les français conservaient de leurs politiciens...
Consternant et triste.
le "No Comment" de Rue 89 fait le tour en
vidéo de ce numéro de clown de 4 heures.
Du verbe "relativer", dernière invention linguistique de la star, aux grimaces
et fulgurances verbales d'un Hervé vilard dans une forme olympique...
A voir pour en rire... ou pour s'ouvrir les veines:
Ségolène Royal au Zénith de Paris