Ici à la boîte le spectacle est permanent. Je suis de loin les péripéties qui agitent le microcosme car si lundi on vous annonce sous le couvert du confidentiel que notre avenir sera fait ainsi, dès le mercredi vous apprenez par une autre source que c’est tout le contraire qui se prépare. Dans les deux cas, chaque hypothèse s’annonce soit nulle, soit sans intérêt particulier, aussi pour ma part j’ai décidé de mener ma barque à ma convenance, c'est-à-dire au jour le jour, choisissant les options qui me permettent de travailler sans trop souffrir et de ne pas faire le contraire de ce que j’estime raisonnable éthiquement et professionnellement parlant. De cette mélasse j’essaie aussi de dégager le potentiel comique de certaines situations afin de garder le moral. Par exemple j’ai souri du retour de Frédérique B. partie chez nos « amis » de la rue Châteaudun elle revient dans nos murs, du moins physiquement, pour une longue mission. Ce mercato d’automne s’étend à la Centrale d’Achats où les achats de deux rayons seront désormais assurés non plus par cette Centrale – qui va devoir changer de nom – mais par notre propre Direction qui joue là son va-tout. Quand les vases communiquent, on ne sait jamais si c’est infâmant pour les vases ou pour la communication. A part ça, les groupes de travail, les projets et autres restructurations se mettent en place, réunions et comités où l’on cogite, puis quand il faut s’y mettre réellement, l’éternelle question qui m’est toujours destinée « Mais comment ça marche ? ». Enfin je terminerai avec les vases d’expansion, notre maison mère projette d’ouvrir deux nouveaux magasins dans Paris, un dans le XV à Beaugrenelle et l’autre dans l’ouest parisien, certainement La Défense.