Pause, silence

Je parle trop c'est clair et cette mauvaise habitude me joue des tours. Je me suis mis les pieds dans les plats à plusieurs reprises, que faire? Je tente le tout pour le tout, je compte les secondes dans ma tête pour essayer de me taire, je tourne la langue sept fois dans ma bouche pour ne pas parler. Je suis spontanée et poutant je sais que toute vérité n'est pas bonne à dire. J'aime m'exprimer et je veux dire librement ce que je ressens, ce qui m'énerve, ce qui est injuste, trop injuste. Au travail, en amitié, en amour et dans la vie en général je parle trop et je me complique l'existance. Et cette mauvaise manie est maladive, je me place quoique naivement dans des situations stressantes et complexes.
Et je pense que ma mère trouve que je ne vieillis pas en sagesse et ce malgré mes 40 ans passés. Je suis comme je suis, verbomoteur. Et dans mon enfance j'avais un besoin vicéral de communiquer, mais j'avais le sentiment étrange, que j'étais différente et bizarre et la seule personne de ma famille à vouloir communiquer.
Je parle trop et je me confie trop aussi. Je fais des confidences à un tel ou une telle, mais à qui faire confiance dans la vie, encore une fois ces bavardages me rattrapent. En faite si il existait une potion magique pour m'interdire de faire du bla bla, je pense que plusieurs personnes de mon entourage en glisseraient dans mon café, de mes céréales du matin pour me stopper, pour me faire taire, pour avoir enfin le silence. Bon et bien après cet épisode extreme de placotte, je clique sur pause, une pause bien mérité. Aidez-moi cliquer sur pause!

Parler est une chose, parler à bon escient est une autre.
SOPHOCLE