Saviez-vous que la loi fournie un brevet pour quiconque invente ou découvre toute composition d’une matière nouvelle ou utilitaire. Bien sûr, simplement créer une invention, ne suffit pas à être qualifié pour un brevet. Plusieurs formalités doivent être appliquées: l’invention doit être examinée et doit s’avérer inédite, utile et distincte. Par la suite, des papiers officiels doivent être remplis et signés ainsi que certains frais doivent être payés. Les gênes faisant partie de notre constitution, ne se qualifient pas à proprement dit, pour l’obtention d’un brevet. Mais un gêne de notre corps, isolé dans sa forme la plus pure et en éprouvette, peut lui, se qualifier en tant que «composition d’une matière». Ce gêne peut en être un jamais isolé auparavant, ou un autre pourrait aussi par exemple, avoir une séquence unique à votre patrimoine génétique; dans les deux cas, ce gêne est inédit. Ce procédé est semblable au brevetage de bactéries servant à la fabrication d’antibiotiques. Mais une invention doit aussi être utile donc, on pourrait aisément débattre de l’utilité d’un gêne producteur d’insuline comme n’étant qu’un gêne qui permet au corps humain de bien fonctionner. Cette forme d’utilité personnelle par contre, n’impressionnera personne au bureau des brevets. On croit plutôt qu’une invention devrait servir à plus d’une personne. Donc, un brevet accordé à l’isolation du gêne producteur d’insuline, incorporé à une bactérie et qui permet ensuite la fabrication d’insuline humaine, voilà un triomphe breveté de la biologie moderne. Aujourd’hui, plus de 20 000 brevets concernant la génétique, sont en attentes d’être approuvés. Près de 6000 brevets du genre ont déjà été approuvés et approximativement 1000 de ceux qui ont déjà été approuvés, concernent la génétique humaine. S’il advenait que vous comptiez parmi ceux qui s’opposent à l’exploitation de leurs gênes, peut-être devriez-vous ajouter au bas d’un consentement de procédure médicale de routine : «Réservé aux bénéfices médicaux et financiers, du signataire»! Sait-on jamais...
- ½ t. beurre
- ¼ t. pâte de tomate
- 2 c. à table cassonade
- 2 œufs
- 2 t. farine
- 2 c. à thé basilic
- 1 c. à thé sel
- 1 c. à thé poudre à pâte
- 1 c. à thé soda à pâte
- ½ t. jus de tomate
- ½ t. fromage Pecorino râpé (ou autre)
- ¼ lb saucisson de Gênes coupés en petits cubes
- 8 morceaux de tomates séchées finement hachés
- ½ t. olives vertes farcies de poivron rouge (entières)
Dans un grand bol, bien mélanger au batteur électrique la pâte de tomate, la
cassonade et les œufs, jusqu’à lisse et crémeux.
Dans un autre bol, mélanger ensemble la farine, le basilic, le sel, le soda et la poudre à pâte.
Ajouter graduellement en quatre additions, les ingrédients secs aux ingrédients liquides en alternant avec le jus de tomate, bien battre au batteur électrique après chaque addition.
Incorporer le fromage, le saucisson, les tomates séchées et les olives et verser le tout dans les 8 cavités d’un moules à petits cakes, légèrement beurrées.
Cuire au four à 350° pendant environ 30 minutes ou jusqu’à ce que le test du cure-dent réussisse.
Laisser tiédir au moins 5 minutes avant de passer la lame d'un couteau autour des cakes, démouler.
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