Temps: pluvieux, froid, nuageux.
Trajet: 30 kilomètres en accordéons avec pas mal de monde et de bons ralentissements dus à des automobilistes qui ont eu le mauvais gout d’avoir un accrochage.
Arrivée: pas terrible vu que j’ai un enfant malade et ronchon dans la voiture qui m’avait pourtant autorisée à aller aux écuries, mais qui ne s’attendait pas à un voyage de cette longueur
Je descends, je suis d’une humeur moins que bonne pour ne pas dire pire que mauvaise. Je passe d’un box à l’autre, ira, ira pas? Montra, montra pas? Non vraiment je n’ai pas envie, mais la mauvaise conscience m’assaille. J’opte pour la jument parce que à tout prendre elle est plus simple et moins sensible à mes sautes d’humeur…. Que je crois. A peine rentrée dans le box, elle m’a sentie comme…… énervée, de mauvais poil. Elle me tourne le cul. Je vais pour lui prendre un pied, elle me marche dessus et n’en bougera pas pendant ce qui m’a semblé être 20 bonnes secondes.
J’en conclue que:
- quand on ne le sent pas, il ne faut pas le faire au risque pas forcément de se casser la goule mais juste de faire de la crotte et d’en ressentir un sentiment d’intense frustration
- la frustration à cheval me met d’encore plus mauvaise humeur que celle alimentaire que l’on ressent lorsqu’on décide de se mettre au régime, que dis-je à la diète 15 jours avant les vacances afin de perdre la bagatelle de 10 petits kilos, c’est dire……
Photo par spinningjenny