Les chercheurs du projet européen ARES travaillent à l’élaboration de micro-robots ingérables. Le but est de concevoir des robots de la taille d’un médicament capables de réaliser des actes chirurgicaux “de l’intérieur”, en les avalant. L’avantage est d’éviter d’ouvrir le corps des patients. Ce genre de robots pourraient réaliser des gastroscopie ou des biopsies. Dès lors, plus de cicatrices au réveil.
Le problème majeur à régler pour ce genre de robots est évidemment celui de la miniaturisation. Embarquer des systèmes électroniques dans quelques millimètres cubes n’est pas une mince affaire. La solution envisagée est de créer un assemblage en avalant non pas une, mais plusieurs pilules, chacune apportant une fonction précise au robot complet. L’assemblage se ferait grâce à un mécanisme de champ magnétique.
Un premier système a été testé dans un estomac artificiel a été réalisé avec un taux de réusiite de 75 %. Mais il reste des réponses à apporter avant de réaliser les premières expérimentations in vivo : comment stocker suffisamment d’énergie dans si petites structures, ou comment s’assurer de la biocomptatibilité du système avec le corps humain ? Des questions qui à n’en pas douter ne resteront pas sans réponses bien longtemps.
Sources : l’Atelier, ARES
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