La clé de la vitalité est le mouvement. Observez donc une groupe d’enfants dans une cour, ou un nourrisson dans son lit. Leurs muscles ne cessent de s’activer, s’étirant, se soulevant, poussant, se tournant. C’est de là que provient l’impression d’énergie qu’ils dégagent.
La plupart des gens maintiennent une activité musculaire normale jusqu’à leur vingtième année. Puis ils deviennent plus passifs, tout en conservant la même alimentation.
Extérieurement, on remarque quelques centimètres supplémentaires au niveau du ventre, ou encore un tonus musculaire relâché, au niveau des cuisses, des pectoraux et dans le bas du dos. Mais à l’intérieur du corps, la graisse se dépose progressivement autour des muscles, limitant leur gamme de mouvement. Bouger nécessite plus d’efforts. Par économie, nous réduisons alors inconsciemment la gamme de nos mouvements et leur force diminue peu à peu.
On observe exactement le même phénomène lorsque les muscles sont immobilisés dans le plâtre pendant plusieurs semaines : Ils perdent élasticité et tonus.
Processus réversible
Pourtant, tout ceci n’a rien d’irréversible. Et contrairement à ce que pense la plupart des gens, il n’est pas nécessaire de fournir des efforts démesurés pour voir apparaître des modifications : le corps, même négligé des années durant, possède des muscles capable de réagir vite et bien à l’entrainement.
Pour peu que l’on procède correctement aux bons exercices avec régularité, il est possible de retrouver cette sensation vivifiante de bien-être montrant que les muscles se remettent à vivre.
Un courant puissant coule alors dans les veines, apportant à la fois allant, dynamisme et confiance en soi.
L’explication physiologique est très simple : les exercices de contraction et d’extension du muscle détruisent la graisse et stimulent la circulation. Le sang irrigue d’avantage le muscle, le débarrassant des déchets et lui apportant des protéines. Avec l’action du sommeil, le muscle reprend du tonus et de la mobilité puis gagne en force et volume.
Après quelques temps, on remarque des changements notables dans les contours du corps ou encore l’apparition de muscles dont on ignorait jusqu’alors l’existence; notamment sur le dos et les parties latérales de l’abdomen et des pectoraux.
Ce que l’on obtient avec quelques efforts
Débuter par une activité régulière et non-intensive permet de retrouver le gout de l’effort. Au fur et à mesure que la forme physique s’améliore, on gagne en longévité, en endurance à la maladie (physiquement et mentalement) et en joie de vivre.
Le cœur se fatigue moins, le rythme cardiaque se ralentit et améliore ainsi le fonctionnement du métabolisme : digestion, croissance musculaire, entretien des cellules du corps.
Au fur et à mesure que l’organisme gagne en tonus (et sans aller jusqu’à obtenir un corps de bodybuilder), on remarque quelques changements. Les objets se font plus légers : dictionnaire, pack d’eau… mais aussi le corps lui même.
Il devient plus aisé de se mouvoir ; L’équilibre est plus assuré ; L’esprit gagne en confiance en soi et en vitalité. Vous devenez moins sensible aux contrariétés, au froid et à la fatigue
Et pour aller plus loin
Et pourquoi ne pas profiter de ce regain d’énergie pour corriger son mode
de vie ?
- Apprendre à mieux gérer son rythme de sommeil et à faire des siestes.
- Réadapter systématiquement sa posture : redresser le dos, écarter les épaules.
- Réagir correctement à la fatigue. Discerner les moments où le corps et l’esprit ont besoin de repos des moments où l’on doit exercer sa volonté sur soi : Accomplir Maintenant chaque acte que l’on se propose “de faire dans cinq minutes” ; Réaliser toute ces choses que l’on sait nécessaire mais que l’on repousse, faute “d’avoir envie de les faire”.
Mais le plus important reste d’accomplir ces changements à son propre rythme, sans en retirer une impression d’épuisement : le corps doit ressentir une fatigue saine, qui revitalise l’esprit et vous procure un sentiment d’épanouissement.