-NY Jets à Nouvelle-Angleterre:
Nick T: j’espère que les Jets ont regardé le film du match Bills-Pats car ils s’apprêtent à subir le même sort que le Buffalo. Les Pats vont exécuter de longs drives méthodiques, marquant juste assez de point pour toujours être en contrôle du match. Ils ne massacreront pas leurs rivaux mais on ne sentira jamais que les Jets ont une chance de gagner. Au moment où les Jets vont avoir une chance de revenir dans le match, Favre va se faire intercepter… Jets 13, Pats 23
Pick: les Jets ont artificiellement l'air forts de temps en temps quand ils jouent contre une équipe qui a décidé de pas jouer, comme les Cards et les Rams. Pourtant, on oublie qu'ils se sont fait battre par les putrides Raiders et fait massacrer par les décevants Chargers. Ils sont eux aussi plutôt inconstants, à l'image de leur QB tout en sourire. Dans un match de division d'une telle envergure contre une organisation d'une telle envergure, en terrain ennemi en plus, on peut s'attendre à un match plutôt low scoring qui rappelle que les Pats sont toujours rois et maîtres dans l'AFC Est. Jets 10 - Pats 16.
Fredster: Tout repose sur les épaules de Brett Favre pour ce match. Les Pats n'ont pas accordé de touchés par la course depuis la dégelée de 38-13 contre Miami le 21 septembre. Donc on peut s'attendre à un match tranquille pour Thomas Jones. Il faudra que Favre trouve une façon d'atteindre ses receveurs sans trop commettre d'interceptions, chose qu'il n'a pas fait souvent
cette saison. Heureusement, il profitera de l'absence d'Adalius Thomas au moins. Coles et Cotchery traînent de petites blessures gossantes (nagging injuries)mais les Jets ont des ressources avec les Chansi Stuckey, Brad Smith et l'émergence du TE recrue Dustin Keller. La défensive des Jets aura également son mot à dire, elle qui excelle depuis plusieurs semaines contre le jeu aérien. On va voir comment Matt Cassell va réagir et mon petit doigt me dit qu'il se sortira du pétrin plus d'une fois grâce à son excellent jeu de pieds. J'y vais donc avec un 24-21 Patriots.
Alain Goldberg: Les figures imposées ne sont pas l'adage des Jets. il ont un beau programme court, mais sans plus. Les problèmes commencent évidemment avec le programme long. À l'attaque, le jet de service attaque avec des jets qui sont créatifs comme Elvis mais qui finissent trop souvent par une ou plusieurs chutes. Ces chutes se traduisent souvent par de grosse déductions. On sait que les arbitres Tyler Plomd de la Pennsylvanie et DaPhil Jackson de la Georgie sont sévères au sujet des chutes. Ils vont craquer, se briser et s'effondrer en larmes gelées... C'est magnifique. Les Patriotes ont choisi un costume aux couleurs à la fois classiques et renversantes. La grande déception est toutefois le casque. Quoiqu'il soit d'une dimension acceptable, on se perd dans ces lignes, c'est comme un drôle de gribouillis. Ça nous donne quand au moins une rencontre drôlement remplie de fantaisie sur un fond de musique décevante. Le new-york jet 17 le massa-chusset 24.
-Chicago à Green Bay:
Nick T: La grande rivalité du Nord reprend, avec un enjeu capital… C’est donc l’fun voir ces équipes classiques s’affronter dans des matches significatifs. Je donnerais volontiers un de mes précieux testicules pour aller voir un tel match en personne. Les Bears ont une fiche de 5-4 à égalité avec les Vikings au premier rang de la division. Les Packers sont juste derrière à 4-5. Les deux équipes seront affamées, venant tout juste de subir des défaites particulièrement désagréables. On ne sait pas encore si Kyle Orton sera à son poste, ce qui fera une différence majeure pour les Nounours. Sexy Rexy Grossman a été très moyen contre les Titans la semaine dernière, il n’est pas clair qu’il puisse mener les siens à la victoire. Le jeu de course des Bears est fonctionnel mais Matt Forte ne peut pas encore transporter l’équipe sur ses épaules. Les Packers n’ont rien fait qui vaille contre les Vikings dimanche dernier et ils en auront encore plein les bras cette semaine. Aaron Rodgers et sa bande en feront juste assez pour gagner, les Bears manqueront tout simplement d’offensive. Bears 13, Packers 17
Pick: premier épisode de la classique des classiques, comme dit Nick. La plus vieille rivalité du monde du sport pertinent (dans le sens que Yankees vs Red Sox, on s'en câlisse) nous donne pas mal tout le temps des bonnes games parce que les joueurs sont doublement primés. J'me rappelle qu'en '86, lors du premier match entre les deux équipes, Mike Ditka avait demandé à ses joueurs d'arracher les serviettes que les joueurs des Packers portaient dans leurs pants et qu'il donnerait du cash pour chaque serviette arrachée. Charles Martin, un defensive tackle des Packers, avait subtilement répliqué à ce petit jeu lors du deuxième affrontement en portant une serviette où il avait inscrit les numéros des joueurs des Bears qu'il voulait tuer, dont ceux des vedettes Jim McMahon, Walter Payton et Willie Gault. C'était son "hit list". Plusieurs longues secondes après un jeu de passe où McMahon s'était fait intercepter, Martin l'a pogné dans ses bras pour le smasher sauvagement à terre. Le pire late hit de l'histoire (le jeu était carrément fini). Le ref a non seulement ejecté Martin du match mais il l'avait escorté à l'extérieur du terrain pour éviter que l'équipe entière des Bears y saute dessus pour lui arracher la tête. Il avait été mis à l'amende et suspendu deux matches. J'me souviens pus de la réaction de Ditka après le match mais ça devait être un savant cocktail de "tabarnak!" en plusieurs langues. ÇA, c'est de la rivalité. Je donne ce match aux Packers vu qu'ils jouent à domicile et que Grossman sera probablement encore le partant. CHI 20 - GB 31.
Fredster: Un gros match d'une grosse rivalité. Menoum. Les Bears ne sont pas les même sans Orton (je n'aurais jamais pu imaginer dire ça un jour) et les Packers ne jouent pas à la hauteur de leur talent. Ils se sont fait battre par les Vikings à cause d'une performance plus que moyenne de Aaron Rodgers. Ils ne peuvent se permettre de perdre un deuxième match intra-division de suite, particulièrement à domicile. Mais malheureusement pour les Packers, ils devront compter sur Rodgers pour espérer battre les Bears qui sont quatrième dans la ligue contre la course. Ryan Grant connaît une mauvaise saison tout comme la ligne offensive des Packers alors le salut du Green Bay passe par le jeu aérien. Ils ont le talent pour réussir mais Rodgers semble avoir frappé le fameux rookie wall, ce qui n'est pas surprenant. Il a connu un bon début de saison mais il reste une recrue qui traîne une blessure à l'épaule qui ne sera complètement rétablie qu'à la fin de la saison. Les Bears devraient l'emporter en comptant sur un jeu au sol soutenu de Matt Forte. Les Packers excellent contre la passe mais arrivent 28ième contre la course. On voit mal comment les Bears demanderaient à Grossman de forcer le jeu.
J'y vais donc d'un 28-16 Bears.
Alain Goldberg: cela me rappelle Calgary 1988, où la très grande patineuse allemande aux courbes voluptueuse, Katarina Wit, défendait sont titre de fée des étoiles du tapis d'argent façe à notre précieux petit délice de monsieur juteux à l'orange et j'ai nommé Elizabeth Manley. Avec une performance parfaite sur la musique de l'opéra Carmen, la savoureuse allemande l'emportait glissant tel un cygne femelle sur les hautes plaines de l'Alberta dans un costume à saveur d'érection. Silence. Ce fut un moment inoubliable. Le voyez-vous comme c'est beau. Chicago 23 Green Bay 17
-Dallas à Washington:
Nick T: Une autre semaine, un autre gros match dans la NFC Est. Depuis que les Skins ont joué leur dernier match, les Giants ont vaincu les Cowboys et les Eagles, reléguant les Peaux Rouges au statut de bons-deuxièmes-pas-si-proches-du-sommet-qu’on-le-pensait. Les Skins sont bons mais ça prendra une fin de saison herculéenne pour qu’ils puissent coiffer les Géants au fil d’arrivée. Ce dimanche il devront composer avec le retour de Tony Romo, retour qui devait inciter les Dallas à lancer la roche pas mal souvent. La défensive des Skins sera cependant prête à relever le défi. Ce sera un match serré mais les Skins reviennent d’une semaine de congé, ils jouent à domicile… Ils l’emporteront 23-17.
Pick: le retour de Tony Homo, qui s'était fait un gros bobo au petit doigt devrait enfin relancer l'attaque des 'Boys. Ils en ont bien besoin, non seulement pour gagner mais éviter que Terrell Owens pète sa coche définitivement et se mette à agir en classique cave qu'il est pour ensuite ruiner toutes les chances de son équipe de se rendre loin. Les Redksins sont pas mal moins convaincants depuis quelques semaines : une défaite contre les Rams, deux victoires difficiles contre Cleveland et Détroit, puis une belle leçon de foot contre les Steelers. Ils reviennent d'un bye mais Clinton Portis a encore des problèmes avec son genou. On devine que Campbell devra donc possiblement s'engager dans un combat aérien contre Romo, ce qui n'est pas sa spécialité. Je vois bien les Cowboys remettre les pendules sur les 'i' dans ce match et possiblement me redonner une chance d'être dans la course pour mon pool en impliquant davantage Marion Barber. DAL 28 - WAS 24.
Fredster: La grande question est de savoir si Clinton Portis sera assez en santé pour jouer contre les Cowboys. Sans lui, les Skins auront plus de difficulté mais pourront certainement remporter ce match en comptant sur le retour de Tony Romo. ll risque d'être rouillé et les Dallas devront s'en remettre au jeu de course. La mauvaise nouvelle pour les Skins est que Felix Jones semble remis de sa blessure et est prêt à revenir au jeu. Ce sera une guerre de tranchée dans la mesure où les Skins n'accordent que 80 verges aux demis adverses. Mais comme ils sont également 8ième contre la passe, les Cowboys n'auront pas le choix de tenter de grinder la patente. Et avec Jones de retour, ils auront plusieurs cordes à leur arc. Mais ce ne sera pas suffisant pour battre les Redskins qui ne pensent qu'à ne pas être distancés par les Giants qu'ils affronteront le 30 novembre à Washington. Cowboys 17 Skins 30
Alain Goldberg: Voyez ce brutal ballet où des hommes luttent pour la victoire, cet idéal absolu qui transcende l’effort humain! Les couleurs se mêlent en un arc-en-ciel footballesques: argent-bourgogne-bleu-jaune… La beauté des couleurs fait contraste avec la brutalité des belligérants. Allons, je me tais, je laisse parler les images et la musique… et John Madden malheureusement. Dallas 31 - Washington 14
NDLR: Au moment d'aller sous les presses, il n'était pas clair que Felix Jones jouerait pour les Cowboys.
NDLR2: En fait Fredster parle de Felix Jones parce qu'il l'a dans son pool. On appelle ça du wishful thinking