Contrairement à ce que j’avais cru ou ce que laissait croire le pilot, Wendy n’est pas morte. Cela risque de poser des problèmes à Gemma si son fils découvre qu’elle est responsable de son overdose. Car mine de rien, Jax semble toujours tenir à son ex femme d’une certaine façon. Il n’est d’ailleurs pas avare quand il s’agit de femmes. Le beau gosse aime jouer de ses charmes. Il tente de rallumer les vieux souvenirs partagés avec Tara qui semble uniquement revenue à Charming pour ses beaux yeux et il use également de son charme pour convaincre une fille de se taper un autre mec pour les besoins du club. Au besoin il se tape la fille en question, comme quoi on peut mêler business et plaisir. Pour revenir à Gemma, sa relation avec son fils est aussi superbement retranscrite. Ils sont très proches mais pas fusionnels. Gemma est un peu une super copine pour Jax, le côté maternel en plus. Et puis il y a cette réplique que j’adore quand Gemma regarde une vieille photo : ” How hot was I ? ” demande t’elle et Jax lui répond ” Smocking hot “.
Les sons of anarchy sont plus que jamais sur la brèche et doivent assumer les conséquences de l’incendie de l’entrepôt. Le shérif se fait vieux et son futur successeur n’a pas l’intention de tremper dans les même magouilles que lui. Du coup, les motards doivent faire le ménage et cela passe par déterrer des cadavres, tailler les pneus de la police, corrompre et intimider le shérif en place. Bref ils ne reculent devant rien mais restent toujours sur une même ligne de conduite. Malgré leurs actions discutables, il y a une vraie logique dans leur comportement avec pour seul but de préserver le club, même si pour cela Jax préférait utiliser sa tête et éviter le sang. C’est visiblement ce que son père aurait voulu d’après les écrits retrouvés par son fils. Et peut être est ce là l’une des raisons de sa mort. Gemma et Clay semblent cacher pas mal de choses à ce sujet et n’aiment pas voir le fiston déterrer les vieux souvenirs. On exploite un peu plus le personnage de Johnny Lewis qui doit se taper toutes les merdes en étant de corvée de cimetière et j’aime bien ce personnage, sans doute car je connaissais l’acteur avant ce rôle.
On s’attarde également sur le personnage de Sprague Grayden que je n’avais pas mentionné dans l’article du pilot. A son grand soulagement son mari était sorti du gang et elle ne souhaite pas le voir replonger à nouveau dans l’illégalité. Mais il n’est pas facile à couper les ponts avec le club. Comme lui explique Gemma, ils sont une famille quoi qu’il arrive. A nouveau cette confrontation entre femmes fait mouche et est l’une des meilleures scènes de l’épisode. Peut être car dans cette univers très macho, voire des femmes est une bouffée de fraîcheur. Y compris si Gemma est une femme à poigne ne se laissant pas faire.
La dernière séquence du repas de famille sous fond de ” son of a preacher man ” version chantée par Katey Sagal elle même est tout simplement superbe. Peu importe qu’ils soient des criminels, on nous montre qu’à la fin de la journée ils sont avant tout une famille unie, qui rit et partage un repas comme n’importe quelle autre famille américaine. On aurait presque pu se retrouver à la table des Walker dans une telle séquence.
Bilan : A mon sens un épisode plus réussi par rapport au pilot. On s’implique davantage émotionnellement et cela est un gros plus en ce qui me concerne. On commence à s’attacher aux personnages, on continue de bâtir une intrigue dramatique solide, le tout grâce à des acteurs charismatiques.