Magazine Culture
Oncques ne vit biche au bois
Oncques ne vit singe au joli minois
Oncques ne faucon caressoit
Oncques, Oncques, Oncques...
Que dis-je, Hong, Hong, Hong...
Parfois, je me demande où mes délires paraphréniques arrivent à me pousser. Soit dit en passant, si oncques sait d'où vient cette courte stance, je suis prêt à le remercier comme ce doit... Desproges et Pen Of Chaos ne seront pas acceptés, mais je suppute bien quelque bestiaire médiéval, peut-être Villon, mais je n'ai jamais réussi à le retrouver.
Je disais donc: Hong Hong Hong...
Vous l'aurez peut-être deviné, j'ai envie de vous parler de trois Hong Cha, deux thés rouges chinois et un coréen que je côtoie ces derniers temps: un Chuan Hong Mao Jian (M3T), un Xishuangbanna Dian Hong (Yunnan Sourcing) et un thé rouge de Jukro (Palais des thés).
Comment dire... Jusqu'il n'y a pas longtemps, les thés noirs, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé - oups, un jeu de mots facile et surtout totalement involontaire... Serait-ce dû aux thés en sachets que l'on m'a souvent forcé d'ingurgiter (les thés, pas les sachets), cela viendrait-il de tous ces horrible Assam ou Darjeelings que j'ai goûté dans ma vie? Toutefois est-il que j'ai eu ces derniers temps très envie de retenter l'expérience. Je sais, le rouge à base de Luanze oolong de Stéphane n'y est pas pour rien. Les descriptions de Alain non plus.
Des thés exceptionnels dont je vais vous parler ces prochains temps, et qui ont vraiment changé mon point de vue sur les thés rouges... Et peut-être quelques autres s'y grefferont...