Il faut savoir qu'au Yémen, les lois tribales permettent ces mariages et l'emportent souvent sur la loi nationale. Les autorités religieuses font preuve de lâcheté et n'osent pas condamner clairement ces pratiques par crainte que l'on associe le Prophète à leur condamnation en raison de l'âge d'Aïcha dans le Coran. Mais en réalité, les familles qui acceptent les contrats de mariage à 10 ans font stipuler que le mari doit être respectueux et ne pas toucher l'enfant avant sa maturité sexuelle estimée là-bas à 15 ans. Nojoud Ali veut devenir avocate, désormais, et j'espère qu'elle va y réussir.
L'espoir, c'est que depuis cet événement, une dizaine d'autres petites filles ont entamé un procès similaires contre leur "mari". L'excellent choix du magazine Glamour, je l'espère va contribuer à lutter contre ce fléau.
Delphine Minoui, sur son blog, a rapporté la première journée de classe de Nojoud, le 25 septembre dernier. Au passage, je recommande cet excellent blog que j'ai découvert à l'occasion de ces évènements, et qui s'en va rejoindre ma blogroll livre des merveilles.