Dans le japon médiéval, Jocho Yamamoto samouraï se convertit moine et viva en ermite. Un jeune érudit venu le visiter écrivit un manuel riche de ses enseignements qui se transmit secrètement jusqu’au 21 ème siècle. Cet ouvrage était appelé le Hagakure, signifiant « caché dans les arbres ». Toutefois, il fut édité au grand public et on nota les similitudes entre le golf et les arts martiaux : maîtrise corporelle, étiquette, rigueur, précision, respect etc.
Voici une version golfique de la sagesse du samouraï appliquée au golfeur :
Pour être un parfait joueur de golf, il faut se préparer à l’échec matin et soir. Il faut qu’il garde cet esprit tout le long de la journée.
Quand un golfeur est constamment prêt à l’échec, il a acquis la maîtrise de la voie, et il peut sans relâche consacrer sa vie entière à son sport favori.
Corriger quelqu’un pour ses erreurs techniques ou tactiques sur un parcours est important.
Cet acte essentiellement charitable est la première obligation du bon golfeur. Mais il faut s’efforcer de le faire de façon convenable. La critique ne doit intervenir qu’après avoir discerné si oui ou non la personne l’acceptera, qu’après s’en être fait une amie, et s’être comporté de façon telle qu’elle nous accorde son entière confiance afin qu’elle ait foi en toutes nos paroles. C’est ensuite qu’intervient le tact. Il faut sentir le bon moment et la bonne manière d’exercer sa critique. Il faut louer ses mérites, s’efforcer de l’encourager, préparer son humeur, le rendre aussi réceptif aux observations que l’homme assoiffé l’est à l’eau. C’est alors qu’il faut corriger ses erreurs. La critique constructive est délicate.
Le langage golfique emploie les termes de « golfeur éclairé » et de « golfeur ignorant » . Un golfeur qui a attendu d’être aux prises avec des situations difficiles pour apprendre à s’en sortir n’est pas « éclairé ». Un golfeur qui se préoccupe à l’avance de toutes les situations et solutions possibles est sage. Il sera dès lors capable d’y faire face brillamment lorsque l’occasion se présentera.
Le golfeur éclairé est celui qui se préoccupe des détails de l’action avant l’heure. Le golfeur imprévoyant laisse au contraire la pénible impression de patauger dans un imbroglio désordonné, et sa réussite ne ressortira que d’une chance anormale.
Déjà, il faut méditer là-dessus. L’idéal est de l’appliquer et de ne pas attendre 2009 pour prendre les bonnes résolutions.
Je laisse le reste à suivre pour les plus aguerris. Restez vigilants !