L’Indonésie, pour répondre à la demande mondiale croissante d’huile de palme a procédé systématiquement, depuis des décennies, à la déforestation des îles de Sumatra et de Bornéo, en y sacrifiant des forets tropicales et des tourbières, qui ont laissé la place à d’immenses plantations de palmiers à huile, au point de perdre, en 50 ans 72% de la surface de ses forêts.
L’huile de palme est destinée pour partie à l’alimentation humaine et à la fabrication de cosmétique mais, depuis peu, une partie croissante sert à la production d’agrocarburants et met ainsi en danger la sécurité alimentaire mondiale.
Greenpeace, après avoir empêché plusieurs cargos chargés d’huile de palme de quitter le port avec leur chargement, demande au gouvernement indonésien de stopper la rapide conversion des forêts et des tourbières qui permettent, tout au moins ce qui en reste, de capter du CO2 et de protéger les espèces animales et végétales menacées d’extinction.