Les idéologues libéraux se cramponnent encore à leur crédo, comme le responsable des finances américain,le triste Paulson, qui accumule les conneries mais reste néanmoins en poste.
http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/11/13/le-tresor-americain-est-desormais-pret-a-entrer-au-capital-des-banques_1117931_1101386.html
Il sera probablement obligé également de renflouer l'industrie automobile puisqu'il dit qu'il ne le fera pas.
La réalité est plus pressante que l'idéologie et l'on voit les responsables faire ce qu'il vomissaient il y a peu. Voilà qui donne à penser sur la démocratie: on est élu sur un programme d'idées, on constate ensuite qu'on ne peut l'appliquer, on adopte alors le programme de l'adversaire qu'on rejetait et qu'on a fait sanctionner dans l'urne.
Votez pour moi, je peux appliquer mes idées aussi bien que celles des autres, mais en mieux. Cela rappelle quelqu'un, non ?
A se demander à quoi sert le débat électoral...
En attendant, le nombre d'emplois emplois perdus en août et en septembre aux states: 127 000 et 284 000, 140 000 chômeurs de plus en Angleterre en un seul trimestre (probablement 70 000 chez nous et 7,5 millions de personnes sous le seuil de pauvreté).
Les organisations caritatives commencent à déborder et les signes indiscutables de récession s'additionnent.
On cherche désespérément une bonne nouvelle à part la tournée d'adieu de Jonnhy Hallyday.