
Une ? deux ? trois ? quatre ? Plus rarement cinq, si j’en crois la carte fournie par le très sérieux
combien de bises. Dans la patrie du French Kiss, on aime les situations compliquées (sans parler du "toucher le bras" en même temps ou pas, ni de la joue de départ). Ailleurs, si j’en crois mon assez mince expérience internationale de la bise, ça me paraît un peu plus tranché (j’attends déjà la pluie de commentaires pour me signaler les erreurs, je dois dire que j’ai un peu versé dans le cliché par la suite) :
- Les Belges n’en font qu’une. Mais ils appellent ça une « baise » alors ça compense. Par contre, je ne sais pas si c’est sur la joue gauche ou la droite, je dirais la gauche, mais ça dépend sans doute des régions.
- Les Néerlandais se serrent la main (même entre époux).
- Les Allemands se tapent dans le dos (Nicolas, tu sais ce qu’il te reste à faire la prochaine fois que tu vois Angela).
- Les Canadiens et les Russes n’en font qu’une mais sur la bouche.
- Les Suédois s’enlacent vigoureusement en criant « kråm » pour éloigner les ours.
Dur de savoir, quand vous rencontrez quelqu’un au Luxembourg, ce qu’il faut faire. Encore plus difficile si c’est dans un contexte professionnel où vous devrez prendre en compte la nationalité de la société, les traditions au sein de l’entreprise, les relations hiérarchiques (par exemple, au FMI, ça se fait de rouler une galoche au patron si vous le croisez dans l’ascenseur). Si vous dites simplement « bonjour » sans faire le tour des pognes et des bisous dans certaines équipes, ça fait grossier. A l’inverse, vous pouvez avoir l’air d’un gros collant qui se croit obligé de refiler ses microbes à tout le monde.
Reste la poignée de main, mais par pitié, c’est comme la Tome de Savoie, ferme et sèche, parce que molle et moite, c’est pas terrible.