Depuis, comme on pouvait l’imaginer, la grande comédie socialiste est revenue au devant de la scène avec ses roucoulades, ses exclusives, ses grands airs d’opérettes usés et ses postures éculées et stéréotypées.
Comme le précisait Gérard Collomb, en particulier dans son entretien à LCI repris hier sur ce blog, notre souhait était qu’autour de la motion arrivée en tête, un rassemblement puisse s’opérer avec, à la clé, la possibilité d’avancer une candidature de synthèse. De ce point de vue, j’estimais que celle de Vincent Peillon, pouvait nous permettre d’avancer tous ensemble vers une saine rénovation partagée, une remise au travail mais aussi des signes lisibles de renouvellement.
Manifestement, dans ce parti, plus grand-chose ne tourne rond et l’idée de faire du PS une force neuve n’est que le cadet des soucis de certains. Quelques-uns des dirigeants socialistes semblent même avant tout motivés par l’idée d’exclure Ségolène Royal d’une solution politique basée sur des convergences réelles. L’idée d’une nouvelle mais illusoire bataille de Solferino semblerait tout compte fait séduire quelques hiérarques comme si à l’instar de l’Italie du 19ème siècle la moindre unité pouvait accoucher d’un affrontement Rémois. Que l’on se souvienne du fait que la bataille sanglante de Solferino, celle du 24 juin 1859, est née la Croix-Rouge de Henri Dumont et je ne suis pas certain qu’en fin de semaine prochaine,…