Le rapport annuel du WWF, « Planète vivante », vient de sortir.
Comme ils nous le rappellent, si la crise financière est grave, ce n’est rien à côté de la crise écologique qui nous attend. Et pourtant, nous agissons de la même manière, cherchant la satisfaction immédiate sans prendre en compte les conséquences.
Que nous apprend le rapport ? D’abord, une actualisation des chiffres : James P. Leape, Directeur général du WWF International, nous les résume ainsi : « Notre empreinte écologique mondiale dépasse maintenant la capacité de régénération de la planète d'environ 30 pour cent. Si nos demandes se maintiennent à la mêmecadence, nous aurons besoin, vers le milieu des années 2030, de l'équivalent de deux planètes pour maintenir notre mode de vie. »
De plus, le rapport indique que plus des trois quarts de la population mondiale vit dans des pays qui sont débiteurs écologiques - leur consommation nationale ayant dépassé la biocapacité de leur pays.
En 2005, l’empreinte écologique de la France excède ainsi de 62 % sa biocapacité, et ce malgré la prise en compte dans le calcul des forêts de Guyane .
Que peut-on faire pour diminuer cette empreinte ? La première chose, c’est de revoir notre manière d’envisager le bien-être. Nous l’associons généralement à la consommation et à la croissance de l’économie, ce qui légitime toutes les dérives écologiques que nous connaissons actuellement.
Mais le bien-être passe inévitablement par un rapport sain à la nature. Imaginez-vous notre pays sans ses belles forêts, campagnes, montagnes ou plages ? Apprécier les plaisirs "gratuits" et être responsable dans nos achats de services ou de biens, c'est aussi cela le bien-être...
Pour calculer votre empreinte écologique : http://www.greenweez.com/calcul-de-l-empreinte-ecologique.html
Pour consulter le rapport Planète Vivante : http://www.wwf.fr/pdf/LPR_2008_FR.pdf