Pourquoi subissons nous des attaques de panique ?

Pourquoi nous paniquons

Un article récent de Scientific American Mind fait l’état de la question sur la cause des attaques de paniques. L’accumulation de stress et l’existence d’une “goutte qui fait déborder le vase” sont des critères de risques élevés, à côté de facteurs neuro-biologiques parmi lesquels une possible prédisposition génétique est également identifiée.

Savoir pourquoi nous sommes pris d’une attaque de panique est une chose intéressante d’un point de vue scientifique. Par contre, cela ne nous donne pas nécessairement une solution pratique. Et c’est là que les thérapies brèves peuvent constituer une bonne approche. En effet, la répétition des attaques de panique est souvent liée à la crainte de la nouvelle survenance d’un problème similaire à celui qui a causé la première attaque.

Nous tentons alors de prévenir cette nouvelle occurence, par tous les moyens de défense en notre possession, comme par exemple d’éviter les situations à risque. En faisant cela, nous perdons peu à peu le sens exact de ce risque et ce n’est plus la prévention du risque qui devient une habitude, mais bien l’évitement des autres.

La thérapie brève est particulièrement indiquée dans ce genre de situation parce qu’elle permet d’intervenir rapidement et efficacement sur le mécanisme même qui entraîne l’enfermement dans un cercle vicieux.

Chez interactes, nous avons ouvert une “clinique de la panique” qui s’attaque de front au problème dramatique posé aux victimes des crises de panique. Cette clinique entre dans le cadre de nos activités de thérapie brève classique.

Mais à côté de cet aspect thérapeutique, il peut être intéressant également pour l’intervenant dans une situation de crise de tenir compte de différents éléments qui peuvent amener une personne à paniquer. Le médiateur est donc lui aussi intéressé. Nous pouvons ainsi penser à une situation de couple dans lequel la violence physique était à l’origine de la séparation, et où la simple idée d’être confronté à l’agresseur d’un jour  “coupait” ses capacités de négociation à l’un des participants.

En tentant de bien comprendre les circonstances qui génèrent la panique, le médiateur peut créer les conditions qui donneront à la fois confiance et compétence au client “paniqué” pour participer activement, volontairement et efficacement à la médiation. Une supervision du médiateur dans une telle situation, par un thérapeute comprenant bien la logique de l’intervention face à une personne en panique, peut bien entendu aider à mieux travailler.