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Californie -- Décidément, il y a quelque chose de cassé dans la belle mécanique spéculative des lobbies réchauffistes.
Les californiens, le jour de l'élection, ont choisi, parmi les multiples référendums qui leur étaient proposés, de rejeter deux propositions "anti-rejets de CO2" pourtant largement soutenues par les médias locaux. Selon ce résumé de l'inévitable Jean Martin (chercher l'item du 7 novembre):
Le mesures proposées par Schwarzenegger (et les écologistes californiens) ont rencontré plusieurs objections de la part de l'Etat Fédéral et en novembre 2008, les mesures "vertes" de Schwartzenegger n'étaient toujours pas mises en oeuvre.
Pensant, sans doute, que l'appui d'un référendum populaire montrerait, à l'évidence, que ces mesures répondaient bien aux attentes des citoyens Californiens, il fut décidé que deux lois "vertes" contraignantes en matière d'énergie renouvelables (proposition 7) et en matière de carburants de substitutions (proposition 10 : les biofuels) seraient proposées au référendum lors de l'élection du Président, comme cela se pratique fréquemment aux USA. L'Etat de Californie interrogeait aussi les électeurs sur la mise en oeuvre de voies ferrées à grande vitesse (proposition 1A, approuvée), ainsi que sur diverses questions de société. (voir tous les détails et les résultats de la consultation ici).
La proposition 7 imposait que les fournisseurs d'énergie (centrales électriques, entre autres) devraient tirer 40% de leur approvisionnement à partir d'énergies renouvelables en 2020 et 50% en 2025. (Note: c'est assez proche des projets des écologistes pour le futur Kyoto II)
La proposition 10 imposait à l'Etat de Californie de lever 5 Milliard $ d'obligations, destinés à aider les consommateurs à acheter des voitures économes ou utilisant des carburants alternatifs (Note : tels que les bioéthanols), ainsi qu'à financer la recherche dans ce domaine.
Voici les résultats du scrutin du 5 Novembre. Sur quelques 10 millions de votes exprimés :
Energies renouvelables (P7) NON : 64,9% -- oui 35,1%
Carburants alternatifs (P10) NON : 59,7% -- oui 40,3%
A noter que la proposition 7 (énergies renouvelables) n'a obtenu la majorité dans aucun des contés de Californie, tandis que la proposition 10 ( carburants alternatifs) ne l'a obtenu que dans un seul (à l'extrême sud de l'état avec 52 de oui contre 48% de non).
Au vu de ces chiffres, nous pouvons tous imaginer la consternation de Schwarzenegger et de sa cohorte d'écologistes californiens, pourtant réputés pour leur "ténacité" (comme ceux de l'Université de Stanford (Donald Kennedy, Stephen Schneider, Paul Ehrlich etc ). Le résultat est, en effet, assez étonnant pour qui connaît la sociologie de cet état américain qui regroupe le plus grand nombre d'intellectuels (universités, centres de recherches, universités) au mètre carré de tous les états américains ainsi que les grand studios de cinéma et les grandes demeures de stars (en général très favorables à la cause écologiste, comme Clint Eastwood, John Travolta, Madonna, Leonardo di Caprio etc...). On dit que pour survivre en Californie, il faut être "smart" (intelligent en americain). C'est sans doute exact.
Le résultat, sans appel, de ce scrutin, réalisé en vrai grandeur sur la population, prend complètement à contre-pieds les multiples sondages préélectoraux ainsi que la quasi totalité des médias qui sont largement responsables de la désinformation qui règne sur ces questions.
Visiblement, les californiens ne sont plus prêts à accepter n'importe quelle ponction pour complaire aux lobbys qui vivent de la peur du réchauffement. Et si le peuple cesse de croire qu'il doit payer pour limiter les rejets de CO2, alors ces lobbys n'ont d'autres ressources que de court-circuiter le peuple en en appelant aux politiciens. Mais ceux ci n'aiment pas aller contre le peuple... Les temps seront durs pour les lobbys verts !
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Inhofe -- En Oklahoma, le sénateur "ultra-sceptique" James Inhofe, qui tient une liste de travaux de scientifiques sceptiques toujours plus fournie, a été très facilement réélu. Salaud de peuple, tiens...
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Flagrant délit -- Rajandra Pachauri, patron du GIEC, et co-récipiendaire du prix Nobel de la Paix 2006 avec Al Gore, est pris en flagrant délire de mensonge éhonté sur le climat lors d'une conférence donnée en Australie, à l'université de New South Wales.
Ignorant sciemment les données réellement observées de 4 sources d'observations différentes et concordantes, Pachauri a affirmé devant l'auditoire que le réchauffement se poursuivait à un rythme plus élevé que jamais. Et de présenter une courbe outrageusement lissée, prenant soin de se terminer non pas en 2007 mais en 2000, afin d'éviter de mentionner que depuis 1998, les températures moyennes tendent à stagner, voire peut être légèrement baisser.
Nombreuses réactions indignées par un mensonge aussi flagrant, qui jette une fois de plus le doute sur l'honnêteté de la direction du GIEC: un journaliste Australien qui a assisté à la conférence, le fondateur de Weather Channel, Anthony Watts, et des dizaines d'autres que vous pouvez suivre depuis les commentaires du blog de Watts (plus de 300 à ce jour). Je n'ai pas réussi à compter le nombre de blogs qui reprennent l'information.
Question: Pachauri sait très bien que la communauté scientifique va lui tomber dessus à chaque fois qu'il profèrera de telles contre-vérités. Sans doute s'en moque-t-il. Sa cible est celle des gens "normalement informés", c'est à dire peu et mal. Mais croit il que les médias non spécialisés du monde entier vont tous continuer indéfiniment à marcher dans la combine ? Que la blogsophère sceptique n'aura jamais d'influence sur le petit peuple ? A-t-il déjà entendu parler de "reputation management" ?
Faut il que la cause soit à ce point désespérée pour qu'il en soit réduit à de tels expédients...
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Novlangue - Au rayon des expédients, à noter une évolution du langage des zélotes de la lutte contre le CO2. Aux USA, le "réchauffement climatique" semble faire moins recette, compte tenu de la stagnation des températures de ces dernières années. Alors les apôtres parlent de "changement climatique". Cela ne fait pas assez peur: Al Gore évoque maintenant dans son dernier édito du NY Times la "crise climatique".
Il est vrai que question températures, le climat est un peu subprime ces derniers temps...
A quand la fin du "délire climatique" ?
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Je m'arrête là pour l'instant: il faudrait plusieurs livres pour recenser toute la littérature sceptique, que ce soit vis à vis de la question scientifique, ou de son traitement économique, ou de ses conséquences sur les libertés individuelles. La cause réchauffiste est mal engagée, même si en France, les médias mainstream ne s'en émeuvent guère. Cela viendra.
Regrettons simplement que tant d'argent public et privé ait servi à alimenter -- et continue de le faire pour l'instant -- une telle chimère, alors qu'il reste tant de vrais problèmes économiques, sanitaires et environnementaux bien plus immédiats qui sont en mal de financement correct.
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