Je retrace avec Erik Orsenna les grandes lignes de sa narration: l'eau comme personnage de roman, qu'il suit, débusque, accompagne, cheminant entre science et littérature, de l'Australie au Bangladesh...Nous voyageons oubliant la caméra, nous nous interrogeons sur sa vision de la Bretagne comme Chine Miniature. Naturellement, nous parlons des Marquises. Au gré des digressions, Erik Orsenna regrette qu’il soit trop tard pour me présenter François Mitterrand, que j’aurais beaucoup apprécié…l’ami du Président défunt est certain que l’affection aurait été largement réciproque…Mon dieu, me voilà maîtresse posthume de François Mitterrand…Erik a aussi la délicatesse de parler de ma pièce de théâtre "Les Enfants Sauvages"...incitant Isabelle Huppert à la jouer…Moment complice entre écrivains (l'académicien et la nouvelle) que nous renouvellerons dans quelques mois...histoire de voir comment nous voguons...