Tout a commencé par sa participation à un dîner dans le cadre de la partie "privée" de sa visite d'Etat de trois jours, dîner organisé mardi soir à Dublin par l'organisation Libertas dont le fondateur est l'homme d'affaires Declan Ganley, un des leaders du non. Lors d'une conférence de presse commune avec M. Ganley, M. Klaus a déclaré :
"(...) craindre que la liberté et la démocratie ne sortent pas grandies par la ratification du traité de Lisbonne, au contraire (...) Je dirais que les Tchèques partagent l'opinion des Irlandais (...) Je pense que M. Ganley est un dissident, une sorte de dissident dans le dispositif européen actuel"
N'acceptant les critiques lancées par le ministre irlandais des Affaires étrangères Micheal Martin, Vaclav Klaus a répliqué sans se laisser intimider :
"Une hypocrisie de ce type, je ne l'accepte pas. Si quelqu'un ne me plaît pas, je le lui dirai en face et non derrière son dos (...) J'ai vraiment senti d'immenses problèmes avec la démocratie en train de disparaître en Europe, mais quand je vois les réactions du ministre des Affaires étrangères de l'Irlande et d'une partie de la presse (irlandaise), je pense que c'est encore pire que ce à quoi je m'attendais."
Vaclav Klaus va prendre la présidence de l'Union Européenne en janvier après Nicolas Sarkozy. Quel contraste !