Jules Ambroziack,
éd. Le Phénix du Lion, 313 p., 18 euros
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« Je m’appelle Michel Breton. Quarante-deux ans, marié, deux filles. Cadre depuis plus de quinze ans à la Nationale, entreprise d’Etat, opérateur incontournable en téléphonie, câble, Internet et téléphonie mobile. » Voilà pour la présentation du narrateur personnage. Son souci qui n’en paraît pas un a priori : il vient d’être nommé au comité d’administration de l’immense CE et à ce titre a hérité d’un logement de fonction : la villa Mirabelle, rue des Écarlates.
Pour tout dire, son élection s’annonce lourde de taches pour ce nouveau responsable. Il doit régler d'épineux dossiers de harcèlement sexuel et de malversation au sein de sa boîte. Mais il lui faut aussi gérer des relations pour le moins délicates avec sa femme en perte d’amour et avec le gardien indésirable de sa belle maison, Michel aux grandes oreilles, dit Mickey… Manifestement Michel Breton dérange beaucoup plus qu’il ne pensait. D’aucuns comptent bien en effet au sein de son entreprise lui mettre quelques bâtons dans ses roues fort trop honnêtes. Aussi sa jolie villa semble bien être un piège tendu pour amadouer l’élu. Les voisins la disent hantée. Il y fait anormalement froid et la balustrade a la fâcheuse tendance à s'écrouler quand on s'y penche pour la première fois...
En 1982 des policiers retrouvèrent dans la chambre de sa villa le cadavre d’un homme suicidé, un revolver Taurus 38 spécial posé dans sa main. Jules Ambroziack s’est inspiré d’un fait divers pour mettre en place ce passionnant roman à énigmes. L’enquêteur, c’est le lecteur. A la clé des 13 questions mystérieuses à résoudre autour du dossier Breton : 10 000 euros. Il vous suffit pour cela, Sherlock en herbe, de vous rendre, après avoir lu l’affaire de vous rendre sur le site www.levoisin.com. Bonne enquête !