Eh les gazelles, venez visitez ma boutique !

Leçon numéro 1 : savoir dire non ou suivre au préalable des cours pour apprendre à dire non et répétez cent fois "Non, je ne rentrerais pas dans cette boutique, non je tiendrais bon".
Leçon numéro 2 : emporter de bonnes chaussures de marche. Les talons, même les plus petits, sont totalement proscrits, bannis.   Les gazelles, donc.
Deux femmes dans la jungle des souks marocains, forcèment ça a de quoi attiser les sobriquets divers et variés, même si "les gazelles"  remportent la palme.
Ensuite, Marrakech.
Marrakech ne se raconte pas, Marrakech se vit.
    A l'arrivée, une heure d'attente au guichet des passeports car tous les avions atterrissent, à croire que le planning des vols n'existe pas. C'est 9 h 30 pour tout le monde. Et du monde, il y en a, mais il est inversement proportionnel au nombre de guichets du contrôle des passeports. Mais ça a l'avantage de resserrer les liens entre des touristes qu'on apercevera au détour d'une ruelle de la Médina les prochains jours ou pas.
Ensuite, la Médina, considérée comme le centre ville historique de Marrakech, et ses ruelles au nombre incalculable, des dédalles, des recoins, des montées, des descentes. On ne s'y perd jamais même avec un sens d'orientation totalement inexistant parce qu'en fin de compte, les ruelles se rejoignent à un moment ou à un autre.

La Place Jemâa el-Fna, elle est unique en son genre. Les charmeurs de serpents se mélangent à la perfection aux dames à l'henné, les roulottes des vendeurs d'épices jouent au coude à coude avec les roulottes des vendeurs de jus d'oranges frais pressé, les musiciens berbères se chamaillent avec les dresseurs de singes. Et le soir venu, on y sort bancs et tables et on y fait la fête jusque tard dans la nuit. Les badauds eux s'émerveillent.
La nouvelle ville de Marrakech n'a d'intérêt que si on aime ne pas trop se dépayser. De grands buildings bien que de stylesMarrakechi, font face à ceux plus occidentaux, de grands hôtels, des bars, des cafés, des restaurants, des boutiques y ont poussé comme de la mauvaise herbe simplement parce qu'il y en beaucoup trop.
Le Jardin Majorelle est prit d'assaut par les touristes qui veulent absolument se faire photographier au mémorial d'Yves Saint-Laurent. Moi j'imaginais YSL depuis le ciel, regarder un couple de touristes allemands se tortiller de la fesse gauche simplement pour ne pas apparaître dans le champ de vision du couple suédois et vice versa mais apparaître quand même sur la photo, et se marrer.
Marrakech c'est aussi les ryads pas milliers, il y a du délicieu thé à la mente à tous les coins de rue, et il y a les tajines. Ce délicieux plat que j'ai découvert à Marrakech justement.    Et puis, il y a les cigognes. Stoïques et dignes dans leurs nids, elles gardent un oeil sur ce beau monde qui grouille plus bas.   Quelques photos.   Et puis, je voudrais tout spécialement Greg, qui a supporté mon hystérie d'avant voyage pour cause de problème de nom de famille dans le passeport... Il se reconnaîtra...       Et n'oubliez pas le concours, ouvert jusqu'à demain soir.