Nous sommes paraît-il dans le pays des droits de l’homme, mais curieuse réalité, depuis que Sarkozy tiens les rênes de l’intérieur de ce pays, jamais la situation des personnes en situation irrégulière n’a été traité de façon aussi inhumaine !
Sarkozy a fermé Sangatte en 2002 à grand coup médiatique laissant croire à un leurre de résorption naturelle de la misère alors qu’elle pousse ceux qui n’ont plus d’avenir à fuir vers les pays riches. Malheureusement le cauchemar de milliers d’humains existe toujours et s’est même aggravé par la dispersion provoquée par Sangatte, engendrant maladies, insécurité, délation et chasse à l’homme !
Il faut bien l’admettre, la France de Sarkozy, Hortepen et autres consorts, c’est la chasse organisée aux sans papiers, l’arrestation de ceux qui leur viennent en aide, la culture du chiffre effectuée dans des conditions indignes d’un pays dit civilisé.
Voilà pourtant que dans cette escalade putride, le cas des réfugiés afghans fait l’objet d’un traitement spécial de la part de notre ministre des rafles, Hortepen jugeant le retour de ces réfugiés tout à fait classique, l’Afghanistan étant comme chacun sait la destination préférée des agences de voyages.
Comme le rappelle beaucoup d’association d’aide à la misère, appuyées récemment par le prix Goncourt à la double nationalité Franco-Afghane, il est indigne de renvoyer vers la mort des hommes venus en France pour fuir les tueries d’une guerre dans laquelle notre rôle n’est pourtant pas neutre. C’est ainsi que l’Australie vient d’expulser des afghans qui se sont fait massacrer dès leur retour.
Alors entendre des sbires tels Devedjian, qui ne doit d’ailleurs sa possibilité de vivre en France qu’à l’absence d’une telle politique immigrationiste en France à l’époque de l’arrivée de sa famille fuyant le génocide Arménien, ce qui ne l’a pas empêché par ouverture d’esprit personnelle de militer longtemps en faveur d’un groupuscule d’extrême droite, je disais donc que ce type d’énergumène donne désormais des leçons, pendant cette triste période de notre histoire, sur la complaisance que les intellectuels auraient vis à vis de l’extrême gauche française(*), vous savez celle qui est notamment de tous les combats pour lutter contre les expulsions, et les appelle à plus de courage face à ceux qui sabotent les trains actuellement et ceux qui les encourageraient, les anti-capitalistes bien sûr…
Tout ce dont manque le parti au pouvoir c’est bien de courage pour oser encore donner des leçons de démocratie et de pays des droits de l’homme. Par contre, la complaisance et le zèle avec lesquels ils remettent au goût du jour des valeurs et des habitudes oubliées depuis Pétain n’ont pas d’égal à ce jour.
Alors Shut up Devedjian.
(*) amalgamant à dessein l’ultra gauche anarchiste avec la gauche du P(s)