le souffle chiffonne encore la soie
batifole dans les froissements voluptueux
se prélasse au creux de l’écume bruissante
les saveurs de violette dévorent le velours
affranchissent l’élan sans mot
saturent la lumière de douceur brûlante
la révélation est dans la transparence
cet effacement lisse qui se réverbère
jusqu’à dissolution sempiternelle
la présence est dans l’absence
cette absolution d’absolu qui miroite
jusqu’à l’absurde en bout d’être