Science et démocratie : du nul et du très bon

L’association ASTS organise le 6ème forum « Science et Citoyenneté » dans l’hémicycle du Parlement du Conseil régional à Marseille dont la thématique sera Les paradoxes du progrès (http://asts.asso.fr/site/manif.php?id=184). Pour avoir vu des tables rondes sur le sujet depuis maintenant quelque vingt années, après avoir visité forums, tables rondes, colloques, conférences, etc. organisées sur ce sujet, après s’être énervé à la fin desdits évènements que la parlote restait la même et que, par ailleurs

• la place du « grand public » restait inchangée (c’est celle des ignorants qu’il faut éduquer pour qu’ils puissent rentrer dans le champ démocratique)
• les experts sont les seuls à avoir une respectabilité de non-ignorants
• il n’est pas possible de changer ce rapport autrement que par la pédagogie

je vous dit : n’y allez pas !! Comme Boris Vian chantait en son temps « Le déserteur », je chante moi aussi « Le déserteur des Débats Science et Démocratie », et je ne participerai qu’aux expériences dans lesquels tout individu est considéré a priori comme actif au sein d’un processus démocratique, sans aucun prérequis pédagogique accessoire. Je n’aiderai pas le débat « sciences et démocratie » de servir une politique permettant aux scientifiques de conserver le pouvoir de l’expertise. J’exagère, comme d’habitude. Et je m’enflamme. Mais des jours, ya de quoi, franchement.

J’en profite pour faire de la pub à un autre site « sciences et démocratie » qui requiert les éléments nécessaires à une pratique réelle de la démocratie. Le questionnement est constant. Les intérêts sont là. Son créateur et animateur Philippe Bourlitio mérite d’être encensé. Alors j’encense.