L’équipe d’OCHATO a participé au Salon Cuisinez ! du 24 au 26 octobre dernier. Nous y tenions un stand commercial où la plupart de nos vins et de nos vignerons « singuliers » étaient présentés. La découverte de ces « nouveaux terroirs » comme celle de ces vignerons « authentiques », peu connus des jeunes générations comme des « seniors », très ancrés dans une certaine « tradition » (qu’ils ont d’ailleurs, pour la plupart, retrouvée), nous a permis de tenir un rythme soutenu de dégustations de nos diverses appellations. Peu de temps auparavant, certaines avaient pu être découvertes sur l’atelier vin’attitude, où je m’employais à faire partager à qui voulait notre passion (et la complexité) du vin, à travers des thématiques comme « l’initiation à la dégustation », « les différentes méthodes de vinifications des vins effervescents », « qu’est-ce qu’un cépage ? », « les vins bio ». Je dois direque j’ai été particulièrement surpris de voir beaucoup de ce «jeune public » (entre vingt et trente cinq ans) que l’on dit si souvent insouciant, venir s’informer, tester, s’exprimer, écouter, et s’enrichir au contact non seulement de ce que je leur apportais, ou du vin qu’ils dégustaient, mais aussi des accords de celui-ci avec des mets et plus généralement de la bienséance d’une soirée « gastronomique » réussie ! Nous leur fournissions des documents suivant les thèmes et chacun repartait avec ceux-ci, heureux je l’espère, d’en savoir un peu plus sur l’alchimie complexe du vin comme sur la passion du vigneron, sur le sens du « millésime » et de son impétueux caractère, plus que stressant pour nos vignerons jusqu’au Ban des vendanges, comme sur les accords subtils du terroir au vin…Enfin ils repartaient avec quelques réponses, et beaucoup d’interrogations à venir, ce que je désirais absolument ! La prise de conscience d’un sujet et la vision de sa complexité attise une recherche constante et une attention, donc une acuité, qu’il faudra aiguiser ! La compréhension du vin, de ses nombreuses qualités comme de ses défauts - dont l’essentiel reste l’abus que l’on peut en faire et qui comme dans tout abus de quelque origine que ce soit, est néfaste pour la santé, la nôtre comme celle de notre environnement ou d’un tiers - cette compréhension, donc, va permettre à chacun de respecter et d’honorer ce « patrimoine vivant», ainsi que ceux qui l’élaborent et le perpétuent ! Voici, d’ailleurs, l’un des enseignements essentiels, en seize points « ratifiés » par Alain Ségelle, à l’époque du CIDD et de sa formation à « l’oenophilie » afin de réussir un repas digeste et agréable !