Depuis "quelques" années, je consacre une bonne partie de mon implication "extra professionnelle" à tenter de démontrer à nos hommes politiques que l'internet et les technologies changent le Monde. Que si une politique TRES active n'est pas initiée en France, notre économie risque de rester sur le bord de l'autoroute... de l'information.
- lorsque j'étais président de l'IAB : création du Comité Stratégique Internet
- en participant aux balbutiements de Renaissance Numérique
- en proposant à Club Sénat son nouvel axe : "pour une France plus performante avec les technologies innovantes"
- en organisant, au Sénat, 2 tables rondes sur le sujet à quelques mois de l'élection présidentielle, avec des représentants des 6 principaux candidats
- Et bien sûr dans l'ensemble de travaux de Club Sénat ou de RN depuis.
Alors, forcément, j'ai beaucoup attendu de la nomination promise d'un ministre de l'internet...
... l'annonce d'un Secrétariat d'Etat "à mi-temps" a calmé mes ardeurs
Alors, évidemment, je me suis plongé dans les Assises du Numérique (j'y ai même animé un atelier), j'ai soumis "quelques" propositions sur l'audiovisuel public et internet d'une part, et les TPE/PME d'autre part.
... et j'ai fait part de ma déception (partagée) à l'annonce du "plan Besson".
Sans remettre en cause Eric Besson, ni son équipe, on est légitimement en droit de se demander comment initier une politique ambitieuse en termes d'économie numérique en France
- sans 1 euro de budget (il a été annoncé que le plan ne couterait rien à l'Etat),
- en dépendant du bon vouloir des autres ministères,
- et avec un Président de la République qui fait savoir par son absence que l'urgence financière a plus d'importance que l'engagement de la France dans l'économie numérique.
Pourquoi je vous parle de tout ça aujourd'hui ? Car Renaissance Numérique organise, le 4 décembre prochain, un colloque qui va permettre de passer des déclarations d'intention à des plans concrets. 8 temps forts, 5 tables rondes, plus de 35 experts... et deux ministres qui ont accepté de venir "affronter" ceux qui veulent faire bouger les choses, ça devrait déménager un peu. Le colloque est ouvert. Les inscriptions aussi. C'est sur : www.pourunefrancenumerique.fr
PS : un grand merci au Conseil Général des Hauts-de-Seine et à l'équipe du développement économique pour leur soutien et leur implication.