Les autorités bulgares viennent de révéler au moins une partie importante de "l'accord" passé pour libérer les infirmières bulgares. Un dispositif qui pose des questions de fond importantes face à des Etats qui pratiquent ainsi ouvertement "le négoce humain".
La libération des infirmières bulgares peut s'avérer un redoutable dossier à terme. Que cette libération soit le fruit d'une épreuve de force traduisant le renoncement de l'autre partie, c'est une chose.
Qu'elle devienne le constat d'un marchandage diabolique où chaque vie humaine est pesée en dollars ou en interventions matérielles pose d'autres questions.
Une explication française officielle s'impose dans les meilleurs délais sur ce point.