Ah! Les années 80... peut-être parce que j'y ai passé mon enfance, j'ai un plaisir tout régressif à retrouver les looks de cette époque. Le t-shirt ample bicolore sur mini-jupe noire et santiags, la frange relevée en pétard (que j'ai désespérément tenté d'imiter alors sans jamais y parvenir car je n'avais probablement pas les cheveux adéquats - ou alors pas la technique), le bandana rouge, la coupe masculine K2000.
Et puis il y a Andie Mac Dowell, la charmante, épouse malheureuse dans l'opulence de son pavillon de banlieue riche. Son menteur de mari, jeune avocat à succès, lui cache une relation extra-conjugale avec sa propre soeur cadette, une bombe latino qui a chaud au derrière (et qui n'est pas sans rappeler le personne interprété par Eva Longoria dans l'actuelle série "Desperate housewives").
Sexe, mensonges et vidéo enterre les valeurs des années 80. Le fric et la réussite ne triompheront pas de l'amour sincère. Le mari, dans son immense bureau de verre, ne pèsera pas le poids face au troublant Graham, l'homme vrai (qui soit dit en passant a dû faire rêver plus d'une jeune femme). Le matériel ne l'emportera pas face à l'humain. On me souffle dans l'oreille que ces valeurs existent toujours, que ce ne fut pas le propre des années 80, et je crains qu'on n'ait raison, mais tant pis, j'avais envie de rêver un peu avec Ann et son langoureux Graham (qui me rappelle les gueules d'ange des boys bands 1ère vague exposées alors sur les murs des chambres pré-adolescentes).
(une note dans laquelle j'ai réussi à placer "desperate housewives" et "sexe", ce devrait être excellent pour l'audience de mon blog... les moteurs de recherche vont aimer!)