Ma fille de 11 ans est passionnée par les chevaux depuis longtemps. Avec l’arrivée de mon cheval, je l’ai inscrite dans un club de ballade pour qu’elle apprenne à monter. Je n’ai pas voulu m’occuper d’elle moi-même car je craignais de ne pas avoir la patience nécessaire. Pourtant, j’ai donné des cours à des enfants et des adultes mais nous sommes beaucoup plus patients qu’avec notre progéniture, je n’ai donc pas osé prendre le risque que nous nous fâchions.
Mais samedi, je l’entends discuter avec ses copines et je trouve qu’elle se la « pète » un peu trop. Ayant peur qu’elle prenne la grosse tête, je décide de lui inculquer l’humilité à cheval. Je programme donc une séance de mise en selle avec moi et sur mon cheval. Gluurps fait-elle, je la sens tout de suite moins fière.
La séance arrive et ce passe … merveilleusement bien. Je suis très fière de ma fille, je la trouve très bonne élève, studieuse et appliquée. Elle enregistre très bien les consignes et je n’ai pas à les répéter plusieurs fois. Cette première séance a été courte car finalement, c’est mon cheval qui n’a pas été parfaitement sage. Pour son premier départ au trot assis, ma puce a eu droit à un départ au galop avec un cheval tête en bas et cul en l’air. Mais elle ne s’est pas laissé démontée ma puce, elle s’en est sortit haut la main. Moi qui lui avait dit que « doudou » ne bougeait pas une oreille en carrière, me voyant au milieu et ne sentant même pas la plume sur son dos, il a du croire qu’il n’y avait personne.
Ma fille m’a donnée une bonne leçon : lui faire plus confiance. A partir d’aujourd’hui, je lui donnerais des cours pour qu’elle progresse encore plus vite et dans un an : mère et fille à fond les ballons dans les champs !