S’il y a un truc dans les séries qui m’énerve c’est le problème du « I love you ». Il y en a toujours un pour le dire et l’autre pour répondre à côté de la plaque. Bref on en fait tout un plat et ça me soûle. Autant ça peut se comprendre chez les ados, mais Justin et Becca sont des adultes alors qu’ils agissent comme tels, merde. D’autant qu’on le sait, c’est un faux problème pour les réconcilier de façon romantique en fin d’épisode. Après avoir fait plaisir aux filles en montrant Dave Annable torse nu, on me fait plaisir à moi avec Emily Vancamp sous la douche, la caméra n’oubliant pas de nous montrer quelques endroits de son anatomie passé sous silence dans Everwood où elle était toujours couverte des pieds à la tête. Elle a bien grandi la petite Amy.
Intrigue typiquement Walker, Nora invite George à la fête d’anniversaire de Tommy et Julia afin qu’il voit par lui même qui sont les possibles (et probables) frères et sœurs de Ryan. On a droit à des moments cocasses et à l’habituelle engueulade walkerienne. Rien de tel pour faire fuir George, la présence d’Holly n’y était pas nécessaire mais cela ne l’a pas empêché de mettre son grain de seul. Qu’a t’elle bien pu lui dire ? Voilà Holly de retour dans le rôle de la méchante sorcière, dire que je pensais qu’on en avait fini avec ça. George s’éloigne mais il n’ira sans doute pas bien loin. On n’en a pas terminé avec lui surtout qu’il semble tellement évident qu’il serait un nouveau compagnon parfait pour Nora. Il est veuf et comme elle il s’est fait rouler par William Walker. Les conditions idéales pour une romance qui ma foi ne serait pas de refus si c’est sur le long terme. Comme cela les Walker et les Lafferty formeront une belle et grande famille. Ce serait too much, c’est clair mais j’avoue, ça ne me déplairait pas.
Je le craignais et dès la première intrigue de Kevin aux côtés de Robert on nous sort le spectre d’une liaison entre le sénateur et une autre femme. Alors Robert dit il complètement la vérité, va t’on nous ressortir cette histoire plus tard ? Je me méfie un peu même si j’espère qu’on n’ira pas vers ce genre de facilité. On reparle néanmoins un mariage gay, une position à contre courant et un peu idéaliste par rapport à la réalité. Mais comme on le dit, c’est du cinéma donc on peut tout se permettre. Kitty et Robert rencontrent leur mère porteuse et là on fait voler en éclat tous les stéréotypes et c’est sans doute ce qui perturbe Kitty. Ici on a une jeune femme chirurgien, brillante. Loin des clichés sur l’ado paumée voulant abandonner son bébé à la naissance. Plus surprenant encore, on ne fait jamais référence au fait qu’elle soit noire, métisse asiatique et afro-américaine pour être exact et là je dirai que la fiction rejoint la réalité si vous voyez ce que je veux dire. Mais comme le dit Trish, cela ne devrait pas être compliqué et si ça l’est, cela veut peut être dire qu’elle n’est pas la bonne personne pour Kitty et Robert. Bref comme pour George, on ralentit un peu l’intrigue après d’être assez vite avancé. Néanmoins j’ai toujours un mauvais pressentiment en ce qui concerne Kitty et Robert cette année. Il va se passer quelque chose de terrible, je le sens mais on essaye visiblement de faire bonne figure avant de voir cette histoire éclater. Je ne sais pas vraiment quoi, mais on sent vraiment un gros nuage noir au dessus de leur tête.
L’histoire de la start-up ne donne toujours rien et elle ne donnera sans doute jamais rien. Je plains Rachel Griffiths car cette histoire ne vaut pas un sou. Autant lui donner un jour de congès comme à Luke McFarlane ou l’une ou l’autre scène secondaire amusante comme à Ron Rifkin. Car je n’y crois pas du tout à cette intrigue, même Holly se fout de sa gueule. Vivement que l’on puisse passer à autre chose. Et dois je vraiment le rappeler mais Tommy et Julia ne servent à rien même si c’est leur anniversaire de mariage.
Ça n’en a peut être pas l’air mais c’est un bien meilleur épisode par rapport à la semaine dernière. Il y a de bons moments pour rire, d’autres plus sérieux et c’est ce mélange qui m’a fait aimer Brothers and sisters. Et contrairement à une certaine série passant juste avant sur ABC, on n’a pas oublié qu’un casting c’est un ensemble d’acteurs et pas seulement une addiction d’individualités. Les grandes scènes bordéliques de réunions familiales sont toujours les plus réussies et heureusement on trouve toujours une occasion d’avoir tous ses acteurs formidables réunis ensemble devant la caméra.