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Quelle surprise que nous venons d'apprendre : Ségolčne candidate ŕ la tęte du PS! Retrouvons nos esprits aprčs cette nouvelle fracassante qui n'aura pas surpris grand monde.
Selon un proche n'ayant pas voulu que l'on cite son nom, "elle est candidate, de toute façon c'est inscrit dans le score". Au sein du PS, c'est bel et bien engagé pour que la tęte du parti reste dans la famille, aprčs François Hollande, son ex compagnon. Alors qu'au congrčs de Reims, six motions se sont présentées, rappelons tout de męme son résultat de 29% des voix devant Delanoë et Aubry.
La bonne vieille méthode qui consiste ŕ faire du neuf avec du vieux est sur le point de se mettre en ordre de marche pour Ségo. Le vent de la défaite serait-il déjŕ en train de souffler au sein du parti socialiste? On peut sérieusement y penser. N'oublions pas que Mme Royal va surfer ŕ l'échéance de 2012 sur le "plus que mitigé" bilan Sarkozy, ŕ l'instar du bilan Bush aux USA qui ne donnait aucune chance au candidat républicain, John Mc Cain.
A gauche rien de nouveau. A qui la faute? Aux militants dont la mémoire se limite ŕ six mois en arričre, au manque de renouvellement des candidats ŕ la succession de François "Flambi" Hollande? Un constat rapide fait penser que ces deux raisons vont fortement peser la balance dans la probable future victoire ŕ la tęte du PS de la "royalitude".
Sérieusement, un programme peut-il en grande partie reposer sur le constat d'échec des personnes en exercice, Sarkozy et Cie? Non, mais il s'agit dorénavant d'une tradition française. La critique est aisée quand dans le męme temps l'exercice est plus que périlleux. Une gauche moribonde, désabusée, avançant avec oeillčre et problčmes d'audition ne peut se suffir ŕ une guerre mesquine de petits chefs ne menant ŕ rien.
Le mérite du petit Nicolas est d'avoir fait l'unanimité au sein de son parti et d'avoir fait espérer les français, męme si le résultat n'est pas lŕ. La gauche ne porte aucun espoir, aucun vent nouveau et l'union sacrée autour d'un programme commun n'est que chimčre. Quand l'éléphant sent qu'il est temps de s'éloigner de ses congénčres, il n'a pas besoin qu'une grande partie de ces derniers le persuade...