Ces poètes intemporels #3

ACDL a décidé de vous faire (re)découvrir de grands poètes dont on ne se lasse jamais et vous propose de vous faire bercer par leurs mots qui deviennent mélodie, le temps d’un article.

Arthur Rimbaud,(1854), élevé par sa mère, fut un étudiant brillant où il accumula de nombreux prix durant ses années collège. Durant son adolescence il s’ennuie, et fait ainsi de nombreuses fugues, mais revient toujours chez lui (ramené de force ou alors fauché). Il écrit des poèmes à Verlaine, qui séduit, l’invite à venir à Paris. Mais Rimbaud ne fait pas bonne impression et se fait loger chez des amis de Verlaine. Ce dernier boit et passe la plupart de son temps avec Rimbaud. Tous deux fréquentent le cercle des poètes Zutistes. Ils entament une liaison qui fait scandale car Verlaine l’entretient et tous deux se saoulent à l’absinthe. Après une relation tumultueuse (Verlaine lui tirera dessus pour pas qu’il ne parte à Paris), il part et erre dans plusieurs villes, puis meurt en 1891 à l’âge de 37 ans.

Sensation

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Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

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Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, heureux comme avec une femme.